L’ISPF a rendu publics les résultats de la perliculture pour l’année 2015. Après deux années de hausse, les exportations ont diminué. Elles ne représentent plus que 62% des exportations totales (69%).

L’Institut de la Statistique de la Polynésie française a rendu public son bilan de la perle pour l’année 2015. Les chiffres sont en baisse. La surface totale exploitée s’établit à 7 650 hectares, soit une baisse de 8% suite à des annulations de concessions. Le nombre de producteurs d’huîtres perlières a baissé de 23% par rapport à 2014, celui des producteurs de perles brutes de 5%, le nombre de greffeurs étrangers est stable. Le chiffre d’affaires du secteur sur le territoire de la Polynésie française représente en moyenne, sur les cinq dernières années, 4,5 milliards de Fcfp par an. A l’exportation, les produits perliers ont rapporté 7,6 milliards de Fcfp (baisse de 15% par rapport à 2014). Cette baisse s’explique par un ralentissement de la demande en provenance d’Asie. En outre, la prolifération des algues dans certains lagons menace le captage d’œufs de nacre et donc la production future de perles brutes. Le prix unitaire de la perle de culture brute est en baisse. Le prix au gramme diminue de 2% à 590 Fcfp, celui de la perle de 2,1% à 1010 Fcfp. Après deux années de hausse des recettes, leur niveau retombe sous la moyenne de cinq dernières années.