Une saisie de cocaïne « sans précédent » dans le Pacifique. C’est le procureur de la République, Hervé Leroy, qui l’a annoncé mercredi suite à la saisie de 1,438 tonnes de cocaïne dans deux voiliers interceptés ces derniers jours en Polynésie. Des voiliers transitant entre le Panama et l’Australie et appartenant au même armateur français.

Le procureur de la République de Papeete, Hervé Leroy, accompagné du Comsup, du directeur régional de la douane et du commandant de la gendarmerie, a annoncé mercredi les détails de l’affaire de la saisie faramineuse de 1,4 tonne de cocaïne ces derniers jours en Polynésie. Une saisie « sans précédent dans le Pacifique », a tenu à préciser le procureur, et qui est « une parfaite illustration de l’action de la France dans la lutte contre le trafic de stupéfiants dans le Pacifique ». Dans le détails c’est donc 1,438 tonne de cocaïne qui ont été saisis. 629 kg dans le premier voilier arraisonné jeudi dernier au large des Marquises. Et 809 kg dans le second voilier mouillé à la Marina de Arue lundi dernier. Les deux marins espagnols présents dans le premier navire et les deux marins, panaméen et français, occupant le second navire sont toujours en garde à vue à la Section de recherche de la gendarmerie de Papeete. Ils encourent chacun une peine de 30 ans de réclusion criminelle et 900 millions de Fcfp d’amende, sans compter les amendes douanières, pour « importation de produits stupéfiants en bande organisée », « acquisition, détention, transport et offre de produits stupéfiants », « importation, détention et transport en bande organisée de marchandises dangereuse pour la santé publique » et enfin « association de malfaiteurs » en vue de commettre ces crimes et délits. La section de recherche de la gendarmerie va maintenant s’attacher à « identifier toutes les personnes intéressées, directement ou indirectements, à ce trafic international de cocaïne et à en déterminer les commanditaires », conclut le procureur en saluant le travail de la Marine nationale, des Forces armées en Polynésie française, du haut-commissariat, de la douane, des gendarmes et du parquet dans cette affaire.