Les responsables des associations organisatrices de CVL tirent la sonnette d’alarme © Cédric VALAX

Faute de budget pour financer les enfants boursiers, la majorité des centres de vacances et de loisir (CVL) de Tahiti et des îles n’ouvriront pas pour les vacances de Noël.

Les CVL affiliés à l’Union pour la jeunesse (UPJ) accueillent plus de 4 000 enfants dont 83% d’entre eux bénéficie d’une bourse financée soit par la CPS soit par la Direction des affaires sociales.

Mais en cette fin d’année la CPS et la Direction des affaires sociales ne peuvent en prendre en charge qu’une infime partie, moins de 200 sur les 4 000 enfants attendus.

Pour la première fois dans l’histoire des associations organisatrices de CVL, la situation financière du Pays et de la CPS fait que ces structures ne pourront pas, pour la plupart, ouvrir leurs portes dans des conditions optimales.

Un séisme a quelques jours des vacances.

Les parents devront trouver des solutions pour faire garder leurs enfants et surtout les occuper. Plus encore, c’est une véritable économie qui va souffrir de cette situation car les prestataires de ces centres sont nombreux.

Chaque situation étant particulière, l’UPJ demande donc aux parents de se renseigner sur l’ouverture ou non du centre dans lequel ils voulaient inscrire leurs enfants. Pour se faire ils peuvent contacter le Service de la jeunesse et des sports, seuls à même de communiquer les centres en mesure d’accueillir des enfants. Vous pouvez le joindre au 50 18 88

Daliana Tchen Lam est la vice-présidente de l’UPJ. Elle était l’invitée de la rédaction de Radio1 ce jeudi dans le journal de la mi-journée pour en parler (dans notre podcast).

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