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Fête de l’autonomie : les images du défilé

Ce samedi 29 juin, le président Édouard Fritch a prononcé le traditionnel discours lors des festivités de la Fête de l’autonomie. Un discours rapide, rappelant le statut spécifique de la Polynésie dans la République française, et son attachement à ce statut. « Je n’ose pas rêver d’un avenir semblable à un fleuve tranquille. Restons réalistes et conscients que la vie est faite de hauts et de bas, » a-t-il déclaré.

Plus de défilants que de spectateurs pour le retour du Hiva Vaevae cette année – l’an dernier le défilé avait été annulé pour cause d’élections territoriales – mais les quelque 150 associations de Tahiti et de Moorea qui participaient n’ont pas boudé leur plaisir et l’avenue Pouvaana a Oopa a vu déferler une marée rouge et blanche.

« L’autonomie, c’est notre dignité et notre fierté d’être nous-mêmes, a déclaré le président Édouard Fritch.  L’autonomie, c’est notre capacité à construire notre pays par nous-mêmes. Élaborons ensemble un projet et un modèle de société qui nous ressemblent.  Cette société nouvelle à laquelle tous les habitants de ce pays aspirent, doit nous rassembler. Elle doit être démocratique, respectueuse des valeurs républicaines où la place de l’humain prédomine. (…) Le drapeau de Tahiti Nui me rappelle, grâce à la pirogue double, que mon destin et celui de la France sont à jamais intimement liés. Si « Seul, on va plus vite », « Ensemble avec la France, on va plus loin ». C’est déjà un constat, parce que réalité ! Je n’ose pas rêver d’un avenir semblable à un fleuve tranquille. Restons réalistes et conscient que la vie est faite de hauts et de bas. Nous devons l’assumer dans le respect mutuel. (…) Aussi, j’invite chaque jeune, chaque citoyen à être davantage meilleur chaque jour. »

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1 Commentaire

  1. 1 juillet 2019 à 6h19 — Répondre

    Le contraste est frappant, il y a ceux qui vivent dans un pays magnifique, où le soleil brille, la mer est accueillante et nourricière, les alizées caressent la peau, la nature est généreuse, les sourires illuminent les visages, tout le monde n’est pas riche, tout le monde n’a pas de voiture, mais tout le monde mange à sa faim. Le système de santé est particulièrement présent et performant, l’éducation nationale donne des chances à tous les enfant du fenua, les études sont accessibles pour ceux qui ont des ambitions, on vit dans un pays d’Outre mer, de paix et fraternité où l’accueil est une tradition bien ancrée etc…etc…
    Et puis il y a ceux qui vivent dans la tristesse, dans le noir, qui ne sourient jamais, qui critiquent sans cesse, qui sont malheureux de vivre sous le joug d’une Nation injuste qui les brime et les empêche de s’exprimer, de manifester, de rêver, ceux qui cultivent le rejet et qui n’ont de cesse de dénoncer des « crimes contre l’humanité » à tour de bras, ceux qui voudraient revenir dans le passé, ceux qui n’avancent pas, qui tournent le dos, qui refusent. Des injustices il y en a dans toutes les civilisations, dans tous les pays, des enfants meurent de faim, des gens se massacrent à cause d’une haine cultivée dans des idéaux malsains, c’est un fait, mais ici en Polynésie nous sommes loin de ces catastrophes humanitaires, on a tout pour vivre heureux, mais non …Si tous les gars du Monde voulaient bien se donner la main… Allons nous sommes tous frères que diable !

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