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À la Hawaiki Nui, des records à dépoussiérer

© Va’a News

La 31e édition de la Hawaiki Va’a a été officiellement lancée ce mardi soir, lors d’une cérémonie à Fare. Le grand départ ce sera ce mercredi matin, avec dans l’esprit de beaucoup de rameurs un temps de référence pour rallier Bora : 9 heures, 24 minutes et 16 secondes, celui de la Team OPT en 2009. Comme tous les records d’étape, il nargue les coureurs depuis plus d’une décennie. Cette édition « pour la paix » sera-t-elle l’occasion de les faire tomber ? Beaucoup y pensent, mais tout dépendra des conditions de navigation.

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C’est devenu une habitude depuis quinze ans : sur la Hawaiki Nui, les chronos font de la résistance. Dernière marque référence en date ? Celle du Team OPT, établie en 2010, après trois étapes bouclées en 9heures 24 minutes et 16 secondes. Shell, en 2018 (9h27’28) s’en est approché, mais personne n’a fait mieux depuis. « On pourrait croire, avec l’évolution des technologies ou des conditions d’entraînement, on en ferait qu’une bouchée, mais forces est de constater que ces records datent et que ce sont des cadors qui les détiennent », relève notre consultant, Alex de Va’a News, que vous pourrez retrouver en direct sur les ondes de Radio1 et Tiare FM tout au long de cette 31e édition.

En ce qui concerne la première étape, le meilleur temps entre Huahine et Raiatea n’est pas bien plus jeune, puisqu’il a été réalisé en 2010 par le V6 de Shell : les 44,5 km en 3 heures, 11 minutes et 47 secondes. Un peu plus récent, mais déjà âgé de onze ans, le record de la deuxième étape dans le lagon de Raiatea et Tahaa est la propriété d’EDT, 1h50’26 en 2013. Enfin, celui de l’ultime rendez-vous de la course mythique est le plus ancien : en 2009, les postiers avaient mis 4 heures, 7 minutes et 1 secondes pour rallier la plage de Matira depuis Tahaa. « Le parcours a changé depuis l’année dernière, puisque désormais, après être entré dans le lagon de Bora Bora, on contourne le motu par la droite au lieu d’aller tout droit vers la plage, ce qui rajoute quelques centaines de mètres », précise Alex de Va’a News.

« Avec des conditions favorables, ces records devraient être pulvérisés »

Mais pour le spécialiste, ces chronos ne sont pas immortels. Tout dépend des conditions de navigations : « il suffirait d’avoir un vent arrière et une houle de 3 mètres arrière », sous réserve de disposer d’un « excellent barreur ». « Les Tahitiens, on a prouvé que le surf c’était notre dada, donc avec des conditions favorables, ces records devraient être pulvérisés ».

Premier éléments de réponse ce mercredi, avec côté prévisions, un petite houle de Sud, pas forcément la plus favorable, mais un vent portant plutôt soutenu et bien orienté à l’Est.

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