Suite de notre série consacrée à « l’alter-COP21 » de l’écologiste Karl Réguron à Paris. Les visites s’enchaînent avant la clôture de la conférence mondiale sur le climat vendredi. Mardi, une première journée au Bourget a permis à Karl Réguron de dénicher de nouvelles inventions utiles pour le fenua…

Après le Village mondial des alternatives, Alternatiba, Karl Réguron s’est rendu mardi au Bourget où se joue la COP21. A l’écart de la zone bleue, la zone onusienne, où se tiennent les conférences et les réunions entre chefs d’Etats, une zone publique réunit les ONG et les multinationales. « La vraie-fausse COP21 comme on aime l’appeler ici », rappelle Karl Reguron. Ce qui n’a pas empêché l’écologiste de faire son petit marché des découvertes. Avec des initiatives plutôt intéressantes, comme une machine qui rend l’eau potable. Machine créé par un groupement d’étudiants dont fait parti un Polynésien !

Autre inventions qui a retenu l’attention de Karl Reguron, une poubelle intelligente, baptisé R3-D3, qui pour la modique somme de 572 000 Fcfp, trie et compacte les déchets.

Certaines des solutions proposées pour lutter contre le réchauffement climatique sont directement applicable à la Polynésie. Au Bourget, Karl Reguron a pu s’informer sur les toitures végétalisées…

La journée aura été très prolifique pour, Karl Réguron, qui a déniché un site Internet qui fait le point sur la déforestation dans le monde entier. Le site peut déterminer avec précision la part d’arbres détruits lors d’un incendie ou encore le niveau de l’eau. Pour l’heure, « aucune information n’est encore disponible pour la Polynésie mais ce site reste très intéressant ». Pour Karl Réguron, se rendre au Bourget c’est aussi faire connaître et reconnaître la Polynésie « en tant que haut-lieu de la biodiversité ». L’écologiste explique que « passées les images d’îles paradisiaque, les gens s’intéressent aux problèmes rencontrés ici ». Il espère qu’à force de prises de contacts, des scientifiques viendront étudier le patrimoine polynésien.