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A l’ONU, Fritch défend le « développement » contre « l’idéologie »

Le président du Pays, Edouard Fritch, a de nouveau défendu mardi à New-York la pleine autonomie de la Polynésie française, estimant que le débat autonomie-indépendance n’était là que pour « titiller l’orgueil des hommes politiques ».

Le président du Pays, Edouard Fritch, a ouvert mardi à New York les discours devant la quatrième commission de l’ONU chargée des questions de décolonisation. Comme annoncé la semaine dernière, Edouard Fritch a entamé en affirmant que « la Polynésie est un véritable Pays autonome et qu’elle n’est pas sous domination coloniale ». Premier argument, déjà avancé l’année dernière : l’intégration du fenua en tant que « full member » au sein du Forum des îles du Pacifique. Edouard Fritch a également appuyé son argumentation sur les résultats des dernières élections territoriales : « 70% des électeurs se sont portés sur des candidats autonomistes ». Il dit s’attendre aux même résultats en 2018.

Le président du Pays est revenu sur les propos tenus l’an dernier par l’expert auprès de l’ONU, Carlyle Corbin, estimant « qu’il n’y a pas de colonialisme par consentement. Il y a du bon sens, du pragmatisme et un désir de coopérer ». Pour le leader du Tapura : « notre Pays bénéficie d’une large autonomie qui lui permet (…) de se gouverner librement et démocratiquement ».

Plus généralement, Edouard Fritch s’est fait le défenseur du « développement, de l’épanouissement des populations et de leurs îles » contre « l’idéologie politique » portée selon lui par le clan indépendantiste. Estimant que le débat autonomie-indépendance n’était présent que pour « titiller l’orgueil des hommes politiques ». Edouard Fritch a enfin souligné les bonnes relations que son gouvernement entretient avec l’Etat. Une « coopération intelligente et active » qui doit permettre l’amélioration de la loi Morin, la mise en place d’un centre de mémoire sur le nucléaire ou encore l’inscription du fait nucléaire dans le statut.

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1 Commentaire

  1. Teina
    4 octobre 2017 à 13h21 — Répondre

    Édouard, arrête de voyager hors de Tahiti, plus précisément à New York où personne ne t’écoute à l’ONU. Reviens vite t’occuper de Tubuai car PERSONNE de ton administration ne cherche des solutions pour éviter la pénurie. Où se cache ta Tavana hau des Australes qui a normalement pour mission d’aplanir les problèmes quotidiens? À s’obstiner à nommer de « mignonnes » secrétaires comme Tavana hau (aussi bien aux ISLV qu’aux Australes) et surtout fidèles de ton TAPURA, il ne faut donc pas s’étonner du bordel actuel à Tubuai.

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