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Acte de barbarie : un petit chien brulé vif

Le teckel qui répondait au nom de "Tuki" © DR

Le teckel qui répondait au nom de « Tuki » © DR

C’est l’histoire qui a remué la toile polynésienne ce weekend.

Une famille du quartier Legayic à Papara, qui avait perdu son chien de race teckel depuis la veille, a retrouvé son corps ce samedi matin dans un état monstrueux.

Le petit chien a été brûlé vif et laissé pour compte sur la plage. Le vétérinaire qui l’a examiné n’a pas été en mesure de dire si l’animal avait subi des coups ou non, tant son corps était abimé. Une chose est sûre, il s’agit de mutilations qui ne peuvent avoir été faites que par des humains.

Stéphanie et sa famille ont posté des photos sur les réseaux sociaux pour faire connaitre leur histoire et tenter d’attirer l’attention sur cet acte de barbarie.

Elle nous raconte son histoire.

 

Ce n’est pas le premier acte de cruauté envers ses chiens auquel la famille de Stéphanie a du faire face. Des cambrioleurs avaient déjà pendu un de leurs chiens l’année dernière.

La gendarmerie de Papara, suite à la plainte déposée par la jeune fille, a ouvert une enquête ce dimanche en fin de journée.

Rappelons que commettre un acte de cruauté envers un animal domestique est passible de deux ans d’emprisonnement et 3,5 millions de Fcfp d’amende.

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5 Commentaires

  1. Maeva Cavallo
    24 novembre 2014 à 9h44 — Répondre

    C quand même terrible que les gendarmes ne voulaient pas donner suite à la première tentative de dépôt de plainte de cette jeune fille, quand on sait qu'il y a une loi prévue pour tous les actes de cruauté sur les animaux…

  2. 24 novembre 2014 à 17h48 — Répondre

    Je suis horrifiée et scandalisée de voir constater que des humains (si on peut appeler ces barbares des humains) peuvent agir de la sorte. Il faut à tout prix que la gendarmerie fasse son travail et appréhende ces individus pour qu'ils soient punis sévèrement.

  3. Yee chong
    24 novembre 2014 à 10h11 — Répondre

    Dans quel monde vivons nous, les gens n’ont plus de respect pour eux même. Plusieurs faits divers se sont produits durant cette année sur la commune de Papara, et j’ai l’impression que nos gouvernants restent sans réaction, la police municipale devrait faire leur tournée régulièrement en vélo ou à pied dans les quartiers (bon pour la santé) et sensibilisé la population sur le civisme au lieu de se balader en voiture climatisée sur les routes. Le contact avec les gens est plus efficace, surtout auprès des jeunes. Je ne cesserai jamais de dire que le service militaire obligatoire restera toujours l’outil pour l’apprentissage et l’éducation pour une vie en société, le supprimer a été une grosse connerie. La population jeune et moins jeune ne savent plus faire la différence entre ceux qui bien et mal.
    Par ailleurs, il est important que chaque individu soit identifié par une pièce d’identité qu’il doit avoir sur lui, à défaut de pièce il est emmené au poste de police, la population est grandissante, il faut regarder ce qui se passe à l’étranger, pièce d’identité obligatoire.
    Pour conclure, chaque individu est un maillon de la société qui doit réagir par dénonciation à la police parce que demain cela peut être vous et vous aimeriez que les autres puissent vous aidez. Il faut toujours se mettre à la place de l’autre et ne pas regarder seulement son nombril.
    La société polynésienne n’est pas comme cela, il faut garder nos valeurs et éviter de se faire polluer par les attitudes extérieures.

  4. Tiare
    24 novembre 2014 à 13h11 — Répondre

    J’étais assistante vétérinaire dans le passé,

    Malheureusement, ces actes ne sont pas isolés. Il existe sur notre territoire, une violence particulière faite aux animaux en toute impunité car, c’est une forme de violence qui se transmet dans les mentalités de certaines familles, et une forme d’insensibilité à leur souffrance aussi, plus nombreuses qu’on ne le croit comme une « gangrène » de notre Fenua.

    Je ne donnerai pas d’exemples, ce serait trop, trop long.

    Pour casser cette mauvaise chaîne, il faut accentuer la sensibilisation des enfants à l’école et faire plus de campagne de sensibilisation :

    – d’éveil des consciences, sur la sensibilité animalière,
    – le statut d' »animal d’intelligence supérieur », qu’est-ce que c’est.
    – le respect des formes de vies autres que les êtres humains qui d’ailleurs n’est malheureusement pas toujours une évidence au stade humain aussi.
    – La reconnaissance juridique polynésienne, française et mondiale et les pénalités.

    Que les associations animalières, voir des volontaires en partenariat de communes, ou des agents employés, se réunissent et aillent, dans cette même optique, parler en tout respect, en toute humilité aux adultes, dans des quartiers plus modestes, avec des documents de sensibilisation simples, complets et clairs, ils en profiteraient pour suggérer les traitements simples et peu couteux qu’il existe pour les chiens qu’ils verraient mal soignés.

    Pour cette compagne à faire régulièrement et de masse, les associations peuvent monter un dossier et solliciter le soutien des communes…

    Il faut savoir que les drames familiaux que vivent trop de familles modestes aujourd’hui accentue ce phénomène car malheureusement, il s’agit parfois de s’inquiéter des enfants et des violences qu’ils subissent.

    Voilà, pour les mots,

    Merci les associations pour vos actes, et tous les responsables publics, cela fait trop longtemps que ça dure, on ne doit plus continuer de vivre comme si de rien n’était, à côté de ces horreurs, même dans la nature on ne voit pas ça alors c’est pour vous dire…

    Faites quelque chose, s’il vous plaît c’est insoutenable, je sais de quoi je parle, la conscience humaine c’est un don et une grande responsabilité, nous devons le respect aux créatures vivantes…

    Ce n’est pas remettre en question la culture de manger du chien; c’est remettre en question la cruauté quelle qu’en soit les raisons qui ont remis en question des cultures entières sans autant les effacer.

    Le fait de battre le chien pour qu’il se gorge de sang dans ses membres avant d’être abattu pour le manger est un acte de cruauté. Dans l’exemple ci-dessus, il ne s’agit même pas de défendre une culture, c’est un acte gratuit et malsain.

    Un vétérinaire de talent, qui avait trouvé sa vocation m’avait dit : « J’ai déjà mangé du chien pour goûter, mais tué proprement. Ce n’est pas de manger un animal, le problème, c’est de le torturer, ou du moins le stresser en le malmenant avant de porter le coup fatal.

    Après bien sûr on peut remettre en question le seul fait de manger des animaux de compagnie, mais franchement, soyons honnêtes on n’en est pas encore là !

    Merci.

  5. dieter flach
    25 novembre 2014 à 10h29 — Répondre

    J’ai pleuré
    j’ai une pensée très fort et profonde pour la famille CHIN FOO
    Avec ces créatures il faut faire la même chose comme punition !
    Mais malheureusement cette justice n’existe pas, dommage – dommage !
    L’animal a plus de valeurs que l’homme !!!
    Sa fidélité est à l’infini !!!
    Que la foudre du ciel tombera sur ce barbare !!

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