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ADT revoit ses investissements à la baisse

© Cédric Valax

La société Aéroport de Tahiti (ADT) a revu à la baisse son budget d’investissement de 2017 de 1,1 milliard à 710 millions de Fcfp, suite à la résiliation du contrat de concession déclarée par la cour d’appel de Paris. « Il est hors de question désormais d’emprunter, puisque l’entreprise n’a plus que huit mois devant elle », affirme le directeur de la société.

Quelques semaines après la retentissante décision de la cour d’appel qui a annulé son contrat de concession, ADT a invité les médias mardi pour présenter le bilan et les résultats de l’année 2016, mais aussi pour faire un point d’actualité à la mi-année 2017. Selon Eric Dumas, directeur  d’ADT, la société a évolué dans son organisation avec une direction des ressources humaines « beaucoup plus structurée ». Le plan de départ volontaire engagé l’an dernier a permis le recrutement  de nouvelles compétences : « on ne pouvait pas recruter avant cela en raison du poids trop important de la masse salariale ».

En ce qui concerne  le budget d’investissement, le directeur d’ADT affirme avoir investi 6,3 milliards de Fcfp entre 2011 et 2017 sur les quatre sites que sont Tahiti-Faa’a, Bora-Bora, Ra’iatea et Rangiroa. Il explique qu’en 2017 le budget d’investissement s’élevait à 1,1 milliard de Fcfp mais que le conseil d’administration a approuvé la révision à la baisse de ce dernier à hauteur de 710 millions de Fcfp. Principale raison de cette baisse, la résiliation du contrat de concession déclarée par la cour d’appel de Paris. Le projet de hall public qui devait démarrer en septembre prochain tombe à l’eau, car la société devait le financer par un emprunt de 1,5 milliard de Fcfp. Et pour Eric Dumas, « il est hors de question désormais d’emprunter, puisque l’entreprise n’a plus que huit mois devant elle ».

Concernant le chenal qui longe l’aéroport de Tahiti-Faa’a et qui inonde non seulement la piste mais aussi les habitations alentours lors de chaque intempéries, trois réunions avec les autorités de l’Etat, du Pays et de la commune ont eu lieu. L’objectif étant de trouver des solutions pour que ces soucis ne se reproduisent plus. Il s’agit notamment de prendre un bureau d’étude spécialisé pour étudier la genèse de ces inondations. En attendant, des solutions d’urgence ont été trouvées comme le curage ou la création d’une deuxième sortie du canal.

Autres solutions proposées, l’élargissement du canal à 40 mètres. Deux problèmes pour cela. Le premier, c’est que ces travaux coûtent 500 millions de Fcfp. Pour le directeur d’ADT, la société ne pourra les réaliser tant que la concession ne sera pas renouvelée. Le second, c’est que la bande de piste, occupée actuellement par les habitations et les plantations, doit se libérer.

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1 Commentaire

  1. Vaiahu
    12 juillet 2017 à 8h43 — Répondre

    A QUAND LES BRAS TELESCOPIQUES,POUR ALLER DIRECTEMENT DANS L’AVION?

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