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Affaire Boiron : Le Conseil des femmes s’élève contre les demandes de remise en liberté

Le Conseil des femmes s’élève contre la demande de remise en liberté des « protagonistes-condamnés » dans l’affaire Boiron. Il estime qu’il serait incompréhensible que des personnes inscrites au fichier judiciaire des délinquants sexuels ne purgent pas leur peine de prison. Le Conseil des femmes pointe aussi du doigt l’absence de centre de placement ou de foyers d’urgence. 

À la veille de l’examen par la cour d’appel de Papeete de la demande de mise en liberté des personnes condamnées dans l’affaire Boiron, le Conseil des femmes de Polynésie, dans un communiqué de presse, « tient à saluer le tribunal » qui, le 29 août dernier, a condamné « les principaux protagonistes à des peines de prison ferme ». Le Conseil des femmes estime cependant qu’« il aurait fallu être encore plus sévère » car « l’honneur et la dignité de ces jeunes filles ont été plus que bafouées ». Le Conseil des femmes souligne que cette décision du tribunal correctionnel « réconcilie l’opinion publique avec la justice ». Mais écrit aussi qu’il « ne comprendrait pas que ces personnes soient remises en liberté plus rapidement que les délais prévus. »

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Pas assez de centres de placement ou de foyers d’urgence

Le Conseil des femmes « déplore que la Polynésie accuse un retard considérable en matière de protection de l’enfance en danger ». Il pointe du doigt l’absence de centres de placement ou de foyers d’urgence pour accueillir les mineurs en danger.  Le Conseil des femmes regrette que pour protéger les enfants en danger, on soit obligé de faire appel à la justice qui est le « dernier rempart ». Il en appelle donc aux autorités de l’État et du Pays pour la construction d’un centre de placement destinés aux personnes en situation urgente ou en danger.

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1 Commentaire

  1. simone grand
    19 septembre 2019 à 7h32 — Répondre

    D’accord avec le conseil des femmes en exigeant aussi une encore plus grande sévérité contre les trafiquants de drogue.

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