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Affaire Papa Raymond : sept personnes écrouées

Pas moins de sept personnes ont été placées en détention provisoire dans la vaste affaire de proxénétisme révélée cette semaine après la perquisition au motel Papa Raymond de Faa’a. Le patron du géant du BTP, Boyer, Laurent Seignobos, a été mis en examen mais laissé libre sous contrôle judiciaire dans ce même dossier.

Les derniers développements du coup de filet de la semaine dernière, dans l’affaire de proxénétisme révélée par la perquisition au motel Papa Raymond à Faa’a, ont eu lieu samedi devant le juge d’instruction. Sur les dix personnes mises en examen, sept suspects ont été placés en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, ont rapporté ce week-end nos confrères de La Dépêche. Selon nos confrères, l’un des mis en examen pour « viol » et « proxénétisme » -le « chef d’entreprise » évoqué vendredi par le procureur- est le patron de la société de BTP Boyer, Laurent Seignobos. L’homme a été laissé libre sous contrôle judiciaire à l’issue de sa mise en examen.

Rappelons que cette affaire a pour origine une enquête démarrée en juillet 2017 par la plainte d’une jeune femme de 17 ans. La brigade de recherche de la gendarmerie de Faa’a a depuis établi que « des clients rémunéraient les prostitués avec du numéraire, voire des stupéfiants, en l’espèce de l’ice », que « les tarifs oscillaient entre 5 000 et 30 000 francs » et que « les lieux des actes sexuels tarifés étaient soit la pension « Chez Papa Raymond » à Faa’a, soit des appartements », comme l’a expliqué le procureur, Hervé Leroy, vendredi dernier.

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2 Commentaires

  1. Iritahua
    19 mars 2018 à 7h32 — Répondre

    Des connards sur le Territoire incitent les jeunes filles à la débauche en payant avec de la drogue. Comment ils ont fait entrer sur le Territoire, un Polynésien avec de l’Ice au gnouf pourquoi 2 poids 2 mesures.

  2. Weinmann Rodolphe
    19 mars 2018 à 18h33 — Répondre

    Publiez le nom des 7 mis en cause puisque celui du chef d’entreprise a été rendu public par Radio One –la gravité des agissements des trois femmes ‘ »présumées organisatrices et profiteuses de cet esclavage est plus odieux que celui du « consommateur  » et arrêtons de dire naïvement  » présumés innocents…. jusqu’à la fin du verdict du tribunal…qui peut durer des années —mais quand les faits sont avérés ( ce qui est le cas ici ) il faut dire au minimum.. » présumés coupables  » —-ayons le courage de condamner et d’éviter cela à l’avenir —–

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