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Aides au numérique : « beaucoup de TPE n’osent pas les demander »

©MB/Radio1

Christelle Lehartel a présenté ce vendredi avec la direction générale de l’économie numérique (DGEN) une troisième aide au numérique, celle-ci destinée aux TPE avec un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 25 millions de francs. Il s’agit de l’aide à la création numérique qui peut s’élever jusqu’à 350 000 francs pour financer 50% de la conception d’un site internet ou d’une application mobile. La demande doit être faite sur internet avant l’engagement des dépenses.

Depuis le 15 septembre, une nouvelle aide au numérique est disponible pour les très petites entreprises, avec un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 25 millions. L’aide à la création numérique (ACN) représente un budget total de 2 millions répartis en tranches de 350 000 francs, pour financer 50% d’un projet de création de site internet ou d’application mobile. L’offre d’aides publiques destinées au développement numérique des entreprises et associations en Polynésie se développe encore mais reste méconnue selon la ministre Christelle Lehartel. Elle a souhaité avec la DGEN les mettre en avant ce vendredi 16 septembre au cours d’une présentation à la Polynesian Factory.

L’aide à la connexion internet pour les entreprises et l’aide à l’inclusion digitale pour certaines associations

Les entreprises immatriculées en Polynésie peuvent toutes prétendre à l’aide à la connexion internet (ACI). En revanche seules les entreprises avec un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 20 millions peuvent en bénéficier pour l’achat de petit matériel informatique. Le montant de l’ACI dépend du chiffre d’affaires de l’entreprise et la demande doit toujours se faire avant l’engagement des dépenses, avertit la DGEN.

L’aide à l’inclusion digitale (AID) est destinée à « des associations dont l’objet social porte soit sur l’insertion à l’emploi, soit sur la cohésion sociale, soit sur la santé », indique le communiqué. Elle permet de financer des opérations semblables à celles que finance l’aide à la connexion à internet, avec toutefois un budget plus important pour l’achat de petit matériel informatique.

Plus de moyens pour « connecter » les entreprises

Après l’aide à la connexion internet depuis 2016 et l’aide à l’inclusion digitale – destinée à certaines associations engagées dans l’inclusion sociale – depuis 2020, le budget attribué aux aides au numérique devrait augmenter, grâce à des récupérations de dispositifs dont les budgets ne sont pas totalement utilisés. La directrice par intérim de la DGEN, Tevaite Pugin, estime qu’il est devenu « important » pour les structures aujourd’hui d’être « connectées » à internet tout simplement, mais aussi via un site internet ou une application mobile accessibles « depuis l’étranger » par exemple.

Les associations plus ciblées que les entreprises 

Malgré une procédure « simple et guidée » les dispositifs manquent de visibilité. Ce sont donc souvent les entreprises conceptrices de sites internet et applications mobiles ou bien les opérateurs qui renseignent les entreprises sur les aides existantes. En revanche au sujet de l’Aide à l’inclusion digitale, Tevaite Pugin estime que les associations se sentent souvent loin de l’objet « inclusion digitale ». Le public est restreint et inclut par exemple la fédération Huma mero qui a bénéficié de cette aide. Elle doit leur permettre de remplir leurs missions avec plus d’efficacité et à moindre coût et pourquoi pas de faciliter l’insertion professionnelle, sociale et une meilleure santé de leurs publics.

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