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Adopté en 2012 en métropole, la loi relative à l’établissement d’un contrôle des armes a été étendue à la Polynésie par décret en février dernier. Un décret applicable depuis jeudi et qui a soulevé l’inquiétude chez les pratiquants d’airsoft et de paintball. Si les lanceurs utilisés dans ces deux disciplines ne sont pas à proprement parlé des « armes », certains matériels sont soumis à enregistrement ou déclaration. Radio1 fait le point sur cette nouvelle réglementation.

En plein essor, l’airsoft rassemble près de 150 licenciés répartis en deux associations affiliées à la Fédération française (une troisième est en cours de création). Les lanceurs utilisés sont des répliques d’armes existantes, tirant des billes de plastique de petit diamètre. Très encadrée, la pratique de ce loisir n’est pas concernée par cette nouvelle réglementation pour peu que la puissance des répliques utilisées ne dépasse pas deux joules en sortie de canon. Pas de soucis donc pour les « airsofteurs ». Les explications de Stéphane Boutheon, président du Comité territorial d’airsoft (CTA).

En ce qui concerne le paintball, l’activité tourne au ralenti au fenua. Si le territoire compte encore plus d’une centaine de pratiquants potentiels, la fédération est en sommeil depuis plusieurs années. Reste que les lanceurs de billes de peintures sont directement concernés par la nouvelle réglementation et leurs propriétaires doivent, à minima, enregistrer leur matériel ou le déclarer pour les plus puissants utilisés en compétition. Les précisions de Laurent Lepean, président de la Fédération polynésienne de Paintball.

Autre nouveauté de ce décret, les services de police et de gendarmerie ne recevront plus les demandes liées aux armes. Le haut-commissariat devient le guichet unique de dépôt et de traitement des dossiers de déclarations ou d’enregistrement.

Nouvelles Règlementations Pour Les Armes Et Les Munitions by Radio 1 Tahiti