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Cette année encore, la gendarmerie organise huit sessions « Halte à la prise de risques sur les routes ». L’année dernière, les jeunes de moins de 25 ans représentaient 30% des personnes impliquées dans des accidents. Et après la phase de sensibilisation avec ces journées, la phase de répression s’inscrira dans la continuité des années précédentes avec toujours l’alcool, l’usage de stupéfiant ou encore la vitesse.

Après Moorea, c’est au Lycée hôtelier de Punaauia que 105 jeunes sont venus samedi suivre les journées de sensibilisation « Halte à la prise de risques sur les routes ». Au programme, les simulateurs de tonneaux ou de freinages violents, mais aussi des conférences avec un chirurgien, les assurances, les forces de l’ordre et des personnes accidentées. L’objectif étant de générer « une prise de conscience » auprès du jeune public des dangers d’un comportement inapproprié sur la route. Les moins de 25 ans représentent 30% des personnes impliquées dans des accidents. Depuis 10 ans, le nombre d’accident a diminué d’une centaine, et les premiers chiffres de la sécurité routière de 2017 semblent positifs avec deux fois moins d’accidents et trois fois moins de blessés par rapport à janvier 2016. Pour autant « il ne faut pas s’endormir » selon le directeur de cabinet du haut-commissaire, Frédéric Poisot. Il en veut pour preuve les chiffres de l’année dernière.

Passée la phase de sensibilisation et de prévention, les forces de l’ordre seront cette année encore très vigilantes sur les comportements à risque comme la consommation d’alcool et de stupéfiants qui sont en cause dans 76% des accidents mortels. Pas de recette miracle donc pour responsabiliser les conducteurs.

Au-delà de l’aspect de prévention, les participants peuvent remporter des formations aux permis de conduire et au code. L’année dernière plus de 1 000 jeunes ont participé aux journées « Halte à la prise de risques sur les routes ».