Le siège du secrétariat général de la Communauté du Pacifique à Nouméa ©DR

Reconnaître les droits de la personne en matière de santé sexuelle afin que les populations puissent se protéger et favoriser ainsi leur santé, leur bien être et leurs droits sexuels.

Tels sont quelques uns des objectif visés. La décision a été prise à Fidji la semaine dernière par les directeurs de la santé des pays océaniens. Ce programme doit être présenté, pour examen, à la réunion des ministres de la Santé des pays océaniens, qui se tiendra aux Îles Salomon, en juillet prochain.

Une approche mondialement reconnue. Ce programme dédié à l’amélioration de la santé et du bien être sexuel repose sur cinq axes principaux : la législation, la politique et le droit de la personne, l’éducation, la société et culture, l’économie et les systèmes de santé.

Il place le Pacifique à l’avant-garde du monde dans l’intégration du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles.

C’est un projet porté par la Commission du Pacifique Sud, soutenu par plusieurs partenaires comme des organismes des Nations-Unies, la Fédération internationale pour la planification familiale, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), la Société océanienne pour la santé sexuelle et la médecine du VIH, ainsi que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (FMSTP) et du Fonds pour la lutte contre le VIH et les IST en Océanie.