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Après le CEP, Hao ne veut pas d’une pollution aquacole

© Vaite Urarii Pambrun

© Vaite Urarii Pambrun

Dimanche, le président Édouard Fritch et une délégation du gouvernement s’est rendue à Hao avec le P-dg de la société Tahiti Nui Ocean Foods, Wang Chen, pour prendre connaissance des travaux réalisés et surtout pour rencontrer le conseil municipal de l’atoll. Après l’emploi, c’est le sujet de l’environnement qui a suscité le plus de questions…

Le P-dg de la société chinoise a parlé d’utiliser 2,5 millions de tonnes de farine animale par an pour cette ferme aquacole. Le conseiller technique du bureau d’études Coco Group Engineering (CGE), Coco Taputuarai, a même évoqué l’existence de 56 bassins avec 100 000 mètres cube d’eau utilisée, dont 10 000 mètres cubes seront déversés dans l’océan. Une question était donc dimanche sur toutes les lèvres : Quelles seront les conséquences du projet sur l’environnement ?

Le tavana de Hao, Théodore Tuahine, estime qu’aujourd’hui les habitants et le conseil municipal sont « aguerris » après l’expérience du centre d’expérimentation du Pacifique (CEP) : « Forts de notre expérience du CEP, on arrive aujourd’hui à anticiper ».

Le ministre de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, veut rester « vigilant » et affirme ne pas vouloir revivre, avec ce projet aquacole, les problèmes de « dépollution des sites militaires ».

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1 Commentaire

  1. Mme Josette Werk
    10 novembre 2015 à 9h26 — Répondre

    Bonjour, Il faut faire preuve de vigilance. La Polynésie française est un pays magnifique. Il est important que les polynésiens étudient sérieusement ce projet faramineux afin de cerner toute atteinte à l’environnement. Il faut qu’ils réalisent que les milliardaires chinois n’ont pas pour habitude de faire du social et que les retombées, pour le territoire, ne seront pas celles promises.

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