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« Après l’urgence, la gestion des conséquences »

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La commission de recensement des sinistres et de répartitions des secours s’est réunie pour la première fois jeudi après-midi. L’objectif étant d’établir un point précis des besoins pour les habitations, les infrastructures publiques et les entreprises. Une fois ce point fait, le Pays et l’Etat répartiront les différentes dépenses.

Après la phase d’urgence et quatre jours après les intempéries, la phase « de gestion des conséquences », selon la formule du haut-commissaire, a été enclenchée. C’est l’objectif de la commission de recensement des sinistres créée mercredi par le conseil des ministres. Sa première réunion se tenait jeudi après-midi en présence du gouvernement, des maires des communes les plus touchées, des services du Pays et aussi de la secrétaire générale adjointe du haut-commissariat, Marie Baville, et du chef des subdivisions administratives des îles du Vent et des îles Sous-le-vent, Raymond Yeddou. Ponts emportés, locaux inondés, maisons dévastées, entreprises détruites… Tout sera défini en fonction des informations de l’OPH, des services sociaux, des communes ou encore de la DGAE. Le but est d’avoir une vision globale des aides à donner et des travaux à réaliser pour en fixer le montant, explique le président du Pays, Edouard Fritch.

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Du côté de l’Etat, ce sera le deuxième volet du fonds de secours qui sera mobilisé notamment auprès « du matériel non assuré des particuliers et des infrastructures des communes ». « Sur la première enveloppe de 24 millions de Fcfp, 7 millions de Fcfp ont été mobilisés pour l’eau dans les communes », a indiqué le haut-commissaire, René Bidal. Du côté du Pays, on ne veut pas encore fixer de montant. La commission doit se réunir de nouveau dans les jours prochains « pour avoir un schéma globale et des chiffres réalistes en fin de semaine prochaine », d’après Edouard Fritch. Pour l’heure, 60% de la population de Tahiti a été directement touchée par les intempéries et 400 familles de Pirae et Mahina ont été relogées dans les centres d’accueils.