ACTUS LOCALESÉCONOMIE

ATN, EDT et la Brasserie poids lourds de l’économie

Le nouveau numéro du magazine économique annuel Dixit 2018 est consultable en ligne. On y retrouve le fameux classement des 200 plus grosses entreprises du fenua. Et c’est Air Tahiti Nui qui arrive en tête du classement par chiffre d’affaires, devant EDT-Engie et la Brasserie de Tahiti. Pour ce qui est des effectifs, Air Tahiti Nui arrive en deuxième position, derrière la compagnie locale, Air Tahiti.

La revue annuelle Dixit sera bientôt diffusée en version papier. Elle est déjà disponible sur Internet, où on peut la feuilleter librement et découvrir le palmarès des entreprises sur la base de données de 2016, les données de 2017 n’étant à l’heure actuelles que des « estimations ».

Au classement par chiffre d’affaires (CA), si l’on exclut les groupes pour se focaliser sur les entreprises, c’est Air Tahiti Nui qui domine (35,5 milliards de CA en 2016), loin devant EDT-Engie (20,9 milliards) et la Brasserie de Tahiti (13,6 milliards), qui ravit la troisième place à Pacific petroleum. Le pétrolier figure tout de même en bonne place (4e) aux côtés de Petropol et de Total Polynésie, eux aussi dans le top 10. Vini, Carrefour Punaauia, le Centre de distribution (Cedis) et une autre compagnie aérienne, Air Tahiti, occupent également les premières places.

Si l’on considère le classement en terme de groupe, Air Tahiti Nui reste en tête, devant le groupe Carrefour Polynésie et ses enseignes (31,3 milliards) et le groupe EDT-Engie et ses filiales (26 milliards).

Air Tahiti et le groupe Intercontinental plus gros employeurs

Dans le classement des entreprises par effectifs, c’est la compagnie locale Air Tahiti qui arrive en tête avec 911 salariés. Derrière, on retrouve Air Tahiti Nui (749) et EDT-Engie (503), puis la banque Socredo, la CPS, et Boyer, comme c’était déjà le cas dans le palmarès publié l’an dernier. En prenant les groupes, c’est l’Intercontinental et ses hôtels qui arrive en tête (991), devant Air Tahiti et la Brasserie de Tahiti (796).

Pour établir ces classements, l’équipe du magazine précise se baser sur des données de l’ISPF. Elle contacte également les entreprises pour obtenir leur chiffre d’affaires et leurs effectifs, mais peu d’entre elles ont souhaité lui répondre à en juger par la récurrence de la mention « NC », non communiqué.

Le Dixit ne se résume pas à ces classements. On y trouve beaucoup de publi-reportages, mais aussi des articles sur la rénovation urbaine, des focus sur les ressources marines et le premier réseau de biomimétisme lancé fin 2017. La revue ne se veut pas seulement économique, elle s’intéresse également aux sujets de société : le fait nucléaire, les Polynésiens d’origine chinoise, la tendance vegan ou encore l’égalité hommes-femmes avec un texte signé Armelle Merceron.

Le magazine de 260 pages est disponible sur le site de l’éditeur Créaprint.

Article précedent

« Flosse essaie de corrompre tout le monde sur le plan intellectuel »

Article suivant

L'affaire Ravel-Le Gayic renvoyée en correctionnelle

2 Commentaires

  1. Warning sign
    18 janvier 2018 à 8h09 — Répondre

    Fabuleux, le classement intègre des entreprises dont le chiffre d’affaires n’est pas connu ! C’est donc au pif !

  2. Morvan Dominique
    18 janvier 2018 à 13h21 — Répondre

    Le classement des 200 premières entreprises est basé sur les déclarations fiscales des entreprises en décembre 2016 (sources : DICP-ISPF). Ce document de l’ISPF nous est communiqué et indique le classement des entreprises en fonction de leur chiffre d’affaires (par tranches). Créaprint de son côté envoie un message (suivi de plusieurs autres email ou appels téléphoniques si nécessaire) aux 200 entreprises pour avoir leurs chiffres détaillés (CA et effectifs), donc une entreprise qui refuse de communiquer son chiffre est de toute façon classée entre des sociétés qui elles l’ont donné. Cela représente 2 mois de travail. Dominique Morvan

Laisser un commentaire

PARTAGER

ATN, EDT et la Brasserie poids lourds de l’économie