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Attentat de la rue des Rosiers : un quatrième mandat d’arrêt émis

Le juge Marc Trévidic a délivré un quatrième mandat international contre un ancien membre présumé du commando ayant tué six personnes dans un restaurant juif de Paris, en 1982.

33  ans après les faits, l’enquête sur l’attentat de la rue des Rosiers se poursuit. Le juge d’instruction Marc Trévidic a lancé, début août, un quatrième mandat d’arrêt international à l’encontre d’un homme d’origine palestinienne, a indiqué une source judiciaire, mercredi. Cet homme est soupçonné d’avoir participé au commando de tireurs qui avaient pris pour cible un restaurant casher, en plein quartier juif de Paris, le 9 août 1982. Six personnes avaient été tuées et 22 blessées durant cet attentat à la grenade.

Il vivrait en Jordanie, comme le chef. Nizar Tawfiq Mussa Hamada, aujourd’hui âgé de 54 ans, serait  installé en Jordanie, d’après RTL. Le même pays de résidence que celui du cerveau présumé de l’attentat, Souhair Mouhamad Hassan Khalid al-Abassi, alias « Amjar Atta ». Cet homme de 64 ans est soupçonné d’avoir supervisé l’attaque mais n’y a pas participé directement. C’est notamment  lui qui aurait choisi la cible de l’attentat, le restaurant de Jo Goldenberg, et qui aurait fourni aux tueurs armes et argent nécessaires pour le perpétrer.

Trois autres suspects visés par un mandat depuis février. Amjar Atta est lui aussi visé par un mandat d’arrêt international, mais depuis le 20 février dernier. A cette date, le juge Trévidic avait aussi délivré deux autres mandats d’arrêts contre des membres présumés du commando, installés l’un en Cisjordanie, l’autre en Norvège.

Le premier se nomme Mahmoud Khader Abed Adra, alias « Hicham Harb », a 59 ans et vit aujourd’hui à Ramallah. Le deuxième, du nom de Walid Abdulrahman Abou Zayed, alias « Souhail Othman », réside à Skien, une ville au sud-ouest d’Oslo, en Norvège. Aujourd’hui âgé de 56 ans, il est père de quatre enfants et a obtenu la nationalité norvégienne en 2002, ce qui le protège de toute extradition puisque le pays ne livre pas ses ressortissants.

Le cerveau présumé libéré sous caution.Le 1er juin dernier, Amjar Atta a été interpellé en Jordanie, avant d’être remis en liberté sous caution dans l’attente d’une décision sur son éventuelle extradition. Celle-ci est jugée difficile par une source proche du dossier interrogée en juin, la Jordanie n’ayant pas pour habitude de remettre ses citoyens à d’autres pays.

Membres présumés du groupe Abou Nidal. Amjar Atta était le numéro 3 du « comité des opérations spéciales » du Fatah-CR, un comité dirigé par « Abou Nizar », le bras droit d’Abou Nidal. Identifiés grâce à des recoupements et des témoignages anonymes qui émaneraient d’anciens membres ou d’anciens proches du groupuscule terroriste palestinien, les quatre hommes sont soupçonnés d’avoir appartenu au groupe d’Abou Nidal, mouvement dissident de l’organisation de libération de la Palestine (OLP), qui avait multiplié les attentats aveugles dans les années 1970 et 1980.

Europe 1 avec AFP

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