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Au bonheur des dames et des messieurs

© Getty Images

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Traditionnellement, les intermèdes des matches de Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA sont réservés aux pom-pom girls qui, avec leurs superbes chorégraphies, tirent d’innombrables soupirs des spectateurs masculins. Mais ça, c’était avant Tahiti 2013.

Cette année, le sable n’est plus réservé aux jeunes filles pendant les pauses. Les spectatrices peuvent aussi y admirer de jeunes Tahitiens musclés. D’où est venue cette idée ? « Nous sommes un groupe de danseurs. Nous avons participé à une compétition et après, le Comité Organisateur Local nous a contacté pour nous proposer de nous produire ici », explique à FIFA.com Heiva Ah-Min, leader et chorégraphe du groupe. « Nous n’avons pas hésité une seconde », ajoute le jeune homme de 23 ans.

Heiva reconnaît qu’il a eu le trac pendant les premières représentations. « Comme c’était la première fois dans l’histoire de la compétition, nous ne savions pas trop comment allait réagir le public. Mais ça s’est très bien passé. Ma petite amie était un peu jalouse au début, mais maintenant elle a accepté. Elle m’a même dit : ‘Vas-y, amuse-toi !' », ajoute-t-il avec le sourire.

Regards féminins

À quelques mètres de là se trouve Arlene, leader du groupe de cinq pom-pom girls qui sont venues des Canaries pour se produire lors du tournoi, en compagnie de 10 danseuses tahitiennes sélectionnées pour l’occasion. Forte de ses cinq ans d’expérience dans divers tournois de beach soccer, la belle jeune fille de 25 ans est parfaitement qualifiée pour évaluer ses collègues masculins. « Nous sommes ravies d’avoir une présence masculine sur l’événement. Cela nous permet de ne pas focaliser toute l’attention. Les garçons font réagir pas mal de spectatrices », affirme-t-elle d’un air complice.

L’idée originale était que garçons et filles dansent séparément, mais cette barrière est tombée d’elle-même. « Il n’est pas toujours évident de combiner deux chorégraphies, mais ça s’est bien passé. Et puis, les danseurs et danseuses de Tahiti sont vraiment très sympas. Ça aide beaucoup », poursuit la jeune brune, alors que son homologue masculin ne sait pas encore si l’expérience des danseurs sera reconduite. « C’est difficile à dire. Mais puisque ça a bien fonctionné, pourquoi pas. Il faut en tout cas y réfléchir », espère Heiva. Le dernier mot revient à sa collègue espagnole : « Le fait de danser avec des garçons existe déjà sur d’autres événements. Je crois qu’il faut que ça continue », conclut Arlene.

Source : Fifa.com

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