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Avant l’ONU, Temaru donne une conférence à l’université Columbia

Alors que la commission de l’ONU en charge de la décolonisation doit étudier le dossier polynésien ce mardi à New York, Oscar Temaru a été invité vendredi, par l’université Columbia, à s’exprimer sur l’impact des essais nucléaires en Polynésie.

« L’impact sur la santé, l’environnement, et plus généralement sur la société polynésienne, des trente années d’expérimentations nucléaires de l’État français ». C’est l’intitulé de la conférence qu’Oscar Temaru a donnée, à l’invitation de l’université Columbia, vendredi 5 octobre à New York. Cette conférence est intervenue quatre jours avant la réunion ce mardi de la commission des Nations Unies en charge des questions de décolonisation, au siège de l’ONU à New York.

« Les nombreux étudiants, chercheurs, professeurs de Columbia, le corps académique, les représentants de la communauté scientifique et les média, qui avaient été invités, ont qualifié cette conférence de « eye opener » particulièrement sur la destruction d’un système économique et social auquel s’est substitué un système de rentes coloniales habilement camouflé par un soit disant statut d’autonomie », écrit le leader indépendantiste dans un communiqué. Il était accompagné de Moetai Brotherson, Valentina Cross et Richard Tuheiava pour ce rendez-vous.

Oscar Temaru prévoit « des annonces » à l’ONU

Oscar Temaru s’est aussi exprimé lors d’une conférence de presse à New York au sujet des « conditions d’indemnisations des victimes des essais nucléaires », de sa « stratégie en matière d accession à l’indépendance ». Le leader du Tavini huira’atira promet « des annonces à ce sujet devant la quatrième commission de l ONU, les 9 et 10 octobre ».

Le communiqué de la délégation indépendantiste conclut : « Il faudra bientôt que l’État Français accepte enfin l’évidence de la réinscription, et se rende compte que jouer les ventriloques absents au travers de l’actuel gouvernement polynésien ne fait que ternir son image au sein d’une institution dont il est l’un des fondateurs. Le président Macron ne peut pas, à chacun de ses discours à l’ONU, célébrer les vertus du multilatéralisme et « en même temps » vouloir traiter la décolonisation ma’ohi exclusivement de manière bilatérale. »

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2 Commentaires

  1. 9 octobre 2018 à 5h34 — Répondre

    Sous quelle légitimité Mr Temaru et en tant que représentant de quoi au niveau de la Polynésie donne-t-il des conférences ? Il n’est que la Maire de Faa’a et il représente qu’un cinquième du peuple Polynésien, cela lui donne-t-il le droit d’avoir voix sur un sujet dont l’Amérique a donné l’exemple dès les expériences de Bikini de 1946 à 1956, et en inscrivant dans l’histoire les « bombinettes » d’Hiroshima et Nagasaki ?

  2. Alexis SANFORD
    9 octobre 2018 à 12h51 — Répondre

    C’est vraie avec leurs joues bien dodus ils ont l’air d’avoir été irradié lol.
    Combien de peuples qui meurent de faim aimeraient être à leur place.
    Sans compter leurs salaires. Comme ils font pitié c’est terrible. Vraiment des clowns.

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