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« Avec la grève, on peut casser le produit touristique polynésien »

© Radio 1

En visite de quelques jours en Polynésie française, le premier vice-président d’Air France-KLM pour l’Amérique du Nord, Marnix Fruitema, craint que les grèves dans les transports aériens polynésiens, comme celle actuellement en cours à ADT, ne « cassent le produit touristique polynésien » notamment pour sa clientèle américaine.

C’est le cinquième passage du premier vice-président d’Air France-KLM pour l’Amérique du Nord en Polynésie française. Marnix Fruitema en a profité pour rencontrer notamment le haut-commissaire ou la nouvelle ministre du Tourisme, Nicole Bouteau. Particulièrement satisfait de la progression du marché touristique américain en Polynésie (+20% en 2016 et +20% sur les cinq premiers mois de 2017), il a annoncé aux acteurs publics locaux l’intégration de la destination Polynésie dans la prochaine brochure « Delta vacation » qui sera présentée en septembre à Atlanta à 3 000 agences de voyage. Mais il a aussi, et surtout, tenu à les sensibiliser sur les effets des grèves, comme celle actuellement en cours chez les pompiers d’ADT, sur le tourisme.

Pour Marnix Fruitema, plusieurs facteurs peuvent saper la bonne forme actuelle du tourisme américain en Polynésie. Parmi eux, la frilosité des agences de voyage et l’existence d’alternatives à la destination polynésienne.

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4 Commentaires

  1. VTA
    1 juin 2017 à 12h10 — Répondre

    Et vous croyez qu’ils ont compris l’importance de votre message ? Pas moi en tout cas. Déjà le territoire subventionne les centrales syndicales.

  2. Tiare 1
    1 juin 2017 à 17h48 — Répondre

    Il n’y a pas que les grèves qui sapent le tourisme en Polynésie, il y a également le coût de la vie qui est trop élevé, prix du billet trop élevé… Sur Tahiti même la saleté est omniprésente, il y a un manque flagrant d’aménagements en bordure de mer , un manque de flexibilité notoire des commerçants qui ferment pour la plupart lors d’arrivées de paquebots le week-end, la non gestion des SDF…des trottoirs inadaptés pour les personnes à mobilité réduite, des bus d’un autre âge, c’est à regretter nos vieux trucks, des routes qui ressemblent à un vrai patchwork en de nombreux endroits, de vieux pneus peints en guise de pots de fleurs ( une véritable pollution visuelle), des blocs de ciment qui empêchent l’accès à la mer aux baigneurs , pêcheurs, touristes voulant prendre tout simplement des photos ,des aires de stationnements en moins à cause de ces blocs etc…Il y en a des choses à dire , à améliorer ,alors M.me Bouteau impliquez vous davantage dans votre tâche . Quand il y crash dans le secteur du tourisme, difficile de remonter la pente.

  3. Chaval
    2 juin 2017 à 6h00 — Répondre

    Tiare 1 a tout dit, maintenant concernant les prix des voyages en avion, il ne faut pas oublier que 18.000 km nous séparent de la métropole, alors à environ (moyenne) 200.000 frs un aller-retour le prix du km revient à 5,5 frcp inclus les taxes d’aéroports, Paris, Lax et Papeete. La variation des tarifs est naturellement basée sur les périodes de basse saison à haute saison, c’est pareil dans le Monde entier. Un Paris-Marseille aller-retour (1600 km) est à 15 frcp du km, alors que faire ? Certains regrettent Corsair où l’on entassait 450 voyageurs pour un prix « modique », modique oui il y a combien d’années (90.000frcp), ce n’est pas comparable bien sur.

  4. Iotete
    3 juin 2017 à 7h04 — Répondre

    Tous ces conflits ne sont-ils pas le résultat d’une absence de dialogue social qui est inexistant en Polynésie ?

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