ACTUS LOCALESNOUVELLE-CALÉDONIE

Barrages levés à Nouméa

La situation semble se détendre ce jeudi en Nouvelle-Calédonie (mercredi en Polynésie, NDLR). Les barrages érigés la veille par les « rouleurs » ont été levés pour permettre la tenue des négociations. Si les accès au grand Nouméa ont été libérés dans la mâtiné, la suite de la journée dépendra des discussions avec le gouvernement.

Au 16ème jour du conflit qui oppose les rouleurs, comprenez ceux qui transportent le minerai, au gouvernement, la situation semble se détendre. Après avoir bloqué les accès au grand Nouméa mercredi (mardi en Polynésie, Ndlr), laissant seulement les véhicules de secours entrer et sortir de la capitale, les manifestants avaient annoncé lever temporairement leur barrage dans la soirée en attendant le lendemain. Bonne nouvelle pour les Nouméens, les routes sont restées libres jeudi matin autour de la capitale pour permettre la tenue des négociations. Avec un peu de retard, les barrages en brousse devaient eux aussi être allégés. C’était un préalable exigé par Philippe Germain, président du gouvernement de la Nouvelle Calédonie. Reste que la situation est encore précaire. Nos confrères de Nouvelle-Calédonie 1ère explique que la suite de la journée dépendra du cours des discussions avec l’exécutif local.

Les origines du conflit

Les rouleurs sont inquiets quant à la pérennité de leur activité. Pour la garantir, ils réclament une augmentation du volume des exportations de latérites, un minerai à faible teneur en nickel, en ouvrant le marché vers la Chine. Dans ce conflit, nos confrères des Echos expliquent que les rouleurs se heurtent à la position du Comité du commerce extérieur minier (CCEM), qui regroupe les présidents d’institutions, le gouvernement et les Provinces. Pour le CCEM, cette exigence ne peut être accordée au motif qu’elle contrevient au schéma minier voté en 2009. Le partenariat historique avec l’australien QNI et les exportations vers le Japon et la Corée sont jugés suffisants. De plus, le CCEM refuse d’alimenter les Chinois, accusés d’être responsables de la baisse des cours du nickel. Depuis 15 jours que dure le mouvement social, la situation s’est crispée à plusieurs reprises. Si Philippe Germain, président du gouvernement local, a annoncé a nos confrères de Nouvelle-Calédonie 1ère qu’une ébauche de protocole avait été trouvée mercredi dernier, les négociations ont été interrompues le lendemain après la découverte d’un impact de balle dans la vitre de son bureau. Depuis, chacun campait sur ses positions.

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