2 Commentaires

1. 

   simone grand

   23 novembre 2015 à 7h39 — Répondre

   La colonisation la plus grave est celle qui est niée et consiste en la colonisation des esprits par la diabolisation des origines et la manipulation de la langue en outil de propagande religieuse pour empêcher de penser autrement qu’en parlant en sermonnant bibliquement.

2. 

   Taina COLOMBANI

   23 novembre 2015 à 14h44 — Répondre

   Je ne sais pas si on est toujours au temps de la colonisation, il faudra que je lise le bouquin de Mr Bruno Saura pour en avoir le cœur net, mais aussi que je m’étende sur les réflexions intéressantes de Mr Semir Al wardi…
   Cependant, je suis convaincue que nous ne sommes pas pleinement décolonisés.
   Contradictoire ?
   Non, absolument pas.
   Ce qu’il faut décoloniser aujourd’hui c’est le mal être collectif qui est né il y a cent ans et qui se transmettra tant que la France ne reconnaîtra pas qu’il faut déclarer publiquement, sans pour autant se culpabiliser à outrance, les réalités des maltraitances culturelles, sociales et même de santé physique concernant le nucléaire qu’il y a eues, et mettre en œuvre symboliquement du moins, la « décolonisation » du peuple polynésien pour l’aider à tourner une page dans sa conscience collective, et donner des solutions concrètes de guérison sociale.
   Un peuple bien dans sa peau, est un peuple qui peut faire le deuil de ce qu’il était pour mieux accepter ce qu’il est aujourd’hui et mieux choisir ce qu’il sera demain.
   La Reconnaissance, est la première des guérisons, ce n’est pas du tout une perte de temps, ni une réponse idéologique à l’indépendance à tout prix, mais bien la conscience qu’un peuple se guérit comme une personne, elle a besoin que les torts et raison soit claires pour avoir en possession la clef de la paix intérieur.