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Camille Charbonnier, globetrotteuse de la cuisine

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Camille Charbonnier, demie-chef de partie de l’hôtel Brando de Tetiaroa, complète le quatuor de professionnels sélectionnés pour le concours du meilleur cuisinier de Polynésie. La jeune cuisinière n’est pas originaire de Polynésie mais a une passion pour les Outre-mer. Et à peine est-elle arrivée sur une île, qu’elle pense déjà à sa prochaine destination culinaire !

Cela fait maintenant un an et demi que Camille Charbonnier, 23 ans, officie dans les cuisines du Brando. D’abord embauchée comme commis de cuisine, la jeune femme est à présent demie-chef de partie. Il s’agit d’un retour pour Camille qui avait commencé son bac technologique hôtelier sur le fenua avant de le poursuivre à la Martinique. La jeune femme a ensuite enchainé les diplômes dans sa spécialité. D’abord un BTS Hôtellerie-Restauration, puis une licence professionnelle en restauration gastronomique en alternance à Paris. Camille a ensuite ajouté à son CV une mention complémentaire en dessert de restaurant. La touche-à-tout a été embauchée juste après ses études à l’hôtel quatre étoiles Pullman Paris Montparnasse. Camille a ensuite fait un passage au restaurant Les Fables de la Fontaine, une étoile au guide Michelin. Et malgré toutes ses expériences, le cœur de Camille balance toujours entre la cuisine et la pâtisserie. L’important pour elle, c’est de faire plaisir aux gourmands avec ses plats.

Camille se remet constamment en question. C’est pour cette raison qu’elle participe au concours. « Je veux savoir où j’en suis, mes points faibles et pouvoir ensuite m’améliorer », confie la jeune cuisinière. Le concours ne sera pas du gâteau pour Camille qui n’a jamais cuisiné de chèvre, « le jour J ce sera sur le tas, surtout pour maîtriser la cuisson ». Mais la gastronome espère en apprendre d’avantage sur la culture culinaire de Polynésie. Ces nombreux voyages dans les îles sont motivés par ces échanges. D’ailleurs Camille songe déjà à sa prochaine destination.

Et même si, la cuisinière a la bougeotte, elle n’exclut pas de se poser un jour « pour ouvrir mon établissement, mais je ne sais pas encore si ce sera un hôtel ou un restaurant ».

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