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C’est parti pour le projet aquacole de Hao

A l’occasion d’une cérémonie de début des travaux de la future ferme aquacole, jeudi à Hao, le P-dg de la société Tahiti Nui Ocean Foods a détaillé ses ambitions pour le projet. Wang Cheng a notamment assuré que ses préoccupations étaient également environnementales et souhaite obtenir le label international de qualité « ASC » pour la ferme.

Une délégation du gouvernement de la Polynésie française et de la société Tahiti Nui Ocean Foods s’est rendue jeudi à Hao pour célébrer le début des travaux de la ferme aquacole. Dans son discours de présentation, le P-dg de la société Tahiti Nui Ocean Foods, Wang Cheng, a rappelé que les travaux de terrassement avaient déjà débuté le 12 mars dernier. La cérémonie organisée jeudi devait donc « annoncer à la population de la Polynésie que le projet de la ferme aquacole entrait dans sa phase de construction ». Wang Cheng a également promis que les constructions des bureaux, des logements, de l’écloserie, de l’usine de transformation, de la chambre froide ou encore des hangars seront terminés d’ici deux ans.

Obtenir le label « ASC »

Wang Chen a annoncé son souhait d’obtenir le label « Aquaculture Stewardship Council » (ASC). Ce label international pour l’aquaculture prend en compte l’environnement, le social et même le « bien-être » de l’animal. La modification génétique des poissons est strictement interdite, et la composition ou l’origine des aliments pour poissons sont soumis à certains critères. Sur le volet social, le travail forcé ou obligatoire est interdit, et le projet ne doit pas « porter préjudice à la population ». Le P-dg de Tahiti Nui Ocean Foods a l’ambition de faire de Hao : « la première base  d’élevage durable du monde de mérou certifié ASC ».

Pour le président du Pays, Edouard Fritch, ce label est effectivement une nécessité, sinon une obligation pour la future ferme de Hao.

La réflexion du P-dg de Tahiti Nui Ocean Foods va plus loin. Wang Cheng veut notamment utiliser les rori pour nettoyer le fond du lagon souillé par les matières fécales des juvéniles ou la farine animale utilisée pour les nourrir.

D’autres fermes aquacoles à l’avenir

Autre annonce importante de Wang Cheng, l’investisseur compte bien s’installer sur d’autres îles des Tuamotu si le projet de Hao se développe bien.

De son côté, le tavana de Hao, Théodore Tuahine, estime que ce projet est « une chance » pour Hao, mais aussi pour les autres atolls des Tuamotu. Le tavana espère que le projet de ferme aquacole s’inscrira dans le temps. Il ne veut pas revivre une seconde fois l’après-CEP, lorsque le départ des militaires a causé l’effondrement de l’activité économique.

Une convention pour la recherche avec l’UPF

Pour que la ferme aquacole fonctionne au mieux, Wang Cheng a l’intention de signer une convention vendredi avec l’Université de la Polynésie pour la mise en place d’un centre de recherche. Une aubaine soulignée par le président du Pays.

Enfin, Wang Cheng a également annoncé jeudi que les dix étudiants partis à l’université de l’Océan de Shangai participeront aux différentes phases du projet. D’autres partiront à leur tout à l’université de l’océan.

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1 Commentaire

  1. simone grand
    2 juin 2018 à 9h15 — Répondre

    Avec quoi seront nourris les poissons d’élevage?

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C’est parti pour le projet aquacole de Hao