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Corse : attentats contre des gendarmeries

La gendarmerie de Montesoro, à Bastia, en Corse, a été la cible d'une attaque le 5 décembre 2013. © Capture Google Street View

La gendarmerie de Montesoro, à Bastia, en Corse, a été la cible d’une attaque le 5 décembre 2013. © Capture Google Street View

Les casernes des groupements de gendarmerie d’Ajaccio et de Bastia ont été les cibles d’attentats jeudi soir.

Les attaques étaient synchronisées. Les casernes des groupements de gendarmerie d’Ajaccio et de Bastia ont été simultanément les cibles d’attentats jeudi soir. Les attaquesn’ont toutefois pas fait de victime, selon une source proche de l’enquête. Le parquet antiterroriste a été saisi de l’enquête.

Des établissements particulièrement surveillés. Il était près de 20 heures quand deux fortes détonations ont été entendues. L’une près de la caserne Battesti, dans le centre d’Ajaccio et l’autre dans le quartier de Montesoro, dans le sud de Bastia, selon une information de France 3 Corse. Concernant l’attaque au groupement de gendarmerie de Corse-du-Sud, il s’agissait d’une charge placée sous un véhicule de gendarmerie et qui a explosé à l’intérieur de la caserne Battesti. A Bastia, c’est un tir de roquette qui a visé un véhicule sur la façade de la caserne de Montesoro, siège du groupement de gendarmerie de Haute-Corse.

Une image de France 3 Corse présent sur les lieux :

Des attaques surprenantes sachant que ces édifices sont particulièrement surveillés et équipés de moyens très perfectionnés de surveillance, notamment d’importants réseaux de caméras. Les attentats, qui n’ont pas fait de victime, n’ont pas été revendiqués. Les préfets de Corse-du-Sud et de Haute-Corse se sont immédiatement rendus sur les lieux avec les procureurs de la République, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Une vengeance du FLNC ? Les enquêteurs se penchent toutefois sur la piste du Front de libération nationale de la Corse. Il y a une dizaine de jours, deux opérations d’envergure ont conduit à l’arrestation de militants et sympathisants nationalistes corses. Ces interpellations s’inscrivaient dans le cadre d’enquêtes sur des attentats contre des résidences secondaires en 2012 revendiqués par le Front de libération nationale de la Corse (FLNC). Cinq des hommes arrêtés la semaine dernière dans l’île ont été mis en examen à Paris et écroués vendredi. Ils sont suspectés d’avoir participé à deux « nuits bleues », des attentats à l’explosif commis en mai et décembre 2012. Durant leur garde à vue, les cinq hommes, âgés de 25 à 45 ans, ont nié les faits qui leur sont reprochés.

Des arrestations qui « dérangent ». « Ces dernières semaines, gendarmes et policiers ont procédé sur l’ile à de nombreuses interpellations dans des affaires de terrorisme et de criminalité organisée. Ils obtiennent des résultats dans des affaires de racket et d’extorsion, qui dérangent manifestement ceux qui veulent faire régner la violence en Corse », a réagi le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

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Source : Europe1

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