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Créteil : un instituteur condamné pour abus sexuels sur 4 fillettes

Un instituteur de maternelle, coupable d’agressions sexuelles entre 2011 et 2012, a été condamné vendredi à trois ans et demi de prison, dont un avec sursis.

Un instituteur de maternelle, jugé coupable d’agressions sexuelles entre 2011 et 2012 sur quatre jeunes élèves, a été condamné vendredi à trois ans et demi de prison, dont un avec sursis, et à trois ans de mise à l’épreuve par le tribunal correctionnel de Créteil. Cet homme de 51 ans a reconnu avoir eu des gestes inadaptés, comme « coincer sa main sous le vêtement au niveau de la hanche » quand les petites filles, toutes les quatre âgées de quatre ans, venaient s’asseoir sur ses genoux.

C’est l’une des fillettes qui, un soir de mars 2012, avait mimé un geste de masturbation et expliqué à sa mère que son maître lui avait touché le sexe « quand elle était sur ses genoux ». Alertée, la police avait fini par identifier trois autres élèves ayant subi attouchements; baisers sur la bouche, mains glissées sous la jupe.

« Faute professionnelle ». Devant le tribunal, le prévenu a nié toute « intention sexuelle », concédant « une erreur, une faute professionnelle ». Tout au plus, au hasard d’un mouvement brusque de l’enfant, il était possible que sa main se soit posée sur le « haut du sexe », y compris « sous la culotte ». « Je voulais éviter que les petites filles « tombent », a-t-il justifié.

A l’époque, le prévenu suivait un traitement pour calmer ses angoisses, et connaissait des difficultés de couple, a-t-il plaidé : « J’ai presque voulu me suicider. Je ne voulais plus revenir à l’école, ça n’allait pas avec ma femme ». Lors de sa plaidoirie, son avocate Caroline Guincestre a pourtant donné une explication radicalement opposée. « Son suicide social, ce n’était pas d’inventer une version devant les policiers. C’était les gestes eux-mêmes, il faisait tout pour être vu, pour mettre fin à une situation qu’il ne supportait plus », a-t-elle analysé. « Mon avocate a exprimé ce que je n’ai pas réussi à faire », a déclaré pour ses derniers mots l’ancien maître, demandant « pardon » aux familles. Le prévenu devra verser 3.800 euros à chacune des quatre jeunes victimes, notamment au titre du « préjudice psychologique ».

Source : Europe1 avec AFP

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