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Culture traditionnelle : la relève est assurée

© Lucie Rabréaud

© Lucie Rabréaud

700 élèves danseurs, musiciens, chanteurs et ‘orero du conservatoire artistique de la Polynésie française, étaient sur la scène de To’ata samedi soir. Leur spectacle annuel est un hymne à la transmission culturelle. La relève semble, bel et bien, assurée.

La fine pluie du début s’est finalement arrêtée pour laisser la place aux yeux rieurs et aux sourires éclatants des enfants, tous élèves du conservatoire artistique de la Polynésie française. Les cœurs se sont réchauffés de voir tous ces bambins chanter et battre fort leurs percussions, danser et remettre leur tenue mine de rien, douter un instant et puis reprendre le geste après un coup d’œil au professeur jamais très loin. Le public, en grande partie la famille de tous ces brillants élèves, ont assisté à un beau spectacle. Le gala du conservatoire artistique de la Polynésie française est un hymne à la transmission de la culture traditionnelle polynésienne. Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture, a appuyé sur la nécessité d’une relève. « Notre culture est unique. Mais toute unique qu’elle soit, elle est fragile, a-t-il dit dans son discours. Fragile parce qu’elle nous vient de la tradition orale et que nulle part ailleurs, on n’en trouve une identique. Fragile parce qu’elle a un sens précis. Chaque pas, chaque rythme, chaque parole compte. » Il a dû être rassuré en voyant ces 700 élèves sur la scène de To’ata donner le meilleur d’eux-mêmes. Avant le spectacle, quatre jeunes gens ont reçu des mains du ministre leur diplôme d’études traditionnelles : une consécration pour Toanui Mahinui, Taiana Mahinui, Nanihi Sacault et Hinavai Raveino. Pour le ministre, ce sont désormais des « ambassadeurs de la culture polynésienne ».

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1 Commentaire

  1. simone grand
    13 juin 2016 à 8h43 — Répondre

    Il serait temps que le gala du Conservatoire permette de faire revivre des spectacles primés lors des précédents heiva sur lesquels enseignants et élèves illustreront une histoire avec les gestes et pas enseignés.
    Car rien que les pas et les gestes, à la fin, c’est rasoir

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