RSS Mailchimp Radio1 Actu - podcasts-date+recent-2024-04-23 https://www.radio1.pf/custom-rss/rss-actus-radio1/ Flux RSS utilisé pour la newsletter Radio1 au 2024-04-23 - nb: 12 en-us webmaster@radio1.pf (Radio1) <![CDATA[120 000 francs l’entrée à Teahupo’o : des faux tickets déjà en vente pour les JO]]> https://www.radio1.pf/120-000-francs-lentree-a-teahupoo-des-faux-tickets-deja-en-vente-pour-les-jo/
Des sites internationaux frauduleux proposent d’acheter, à des tarifs souvent prohibitifs, de faux « pass » journalier pour assister aux épreuves de surf qui débuteront le 27 juillet sur le site de Teahupo’o. Le Cojo va lancer des actions en justice, mais surtout, il rappelle qu’aucun ticket ne sera vendu pour la compétition. Environ 500 billets d’accès à la fan zone du PK0 seront bien édités et distribués via les partenaires de l’évènement, mais ils seront tous gratuits.

Avez-vous acheté vos billets pour Teahupo’o 2024 ? Le Comité d’organisation des JO espère que non, et pour une bonne raison : aucun billet n’a – et ne sera – mis en vente pour la compétition. Rien de neuf, puisque dès les premiers pas de la préparation de l’évènement, vu l’étroitesse du site, à la passe comme au PK0, il avait été annoncé que les médailles olympiques de surf se disputeraient sans spectateurs payants et devant un public très restreint. Et pourtant : depuis quelques semaines déjà des sites – tous anglophones – proposent des billets pour cette épreuve qui s’annonce comme un des moments forts de Paris 2024.

Des faux billets, donc, repérés et dénoncés par le Cojo. Difficile de dire combien de spectateurs, à l’international, sont tombés dans le panneau, mais ceux qui se sont fait avoir ont probablement les poches profondes : les prix vont de 500 $ à plus de 900 £, soit plus de 120 000 francs pour le pass à la journée. « Ce sont les Jeux, ça attire les convoitises, y compris celle de gens plus ou moins malhonnêtes, regrette Barbara Martin-Nio, la directrice du site de Tahiti pour le Cojo. C’est notre devoir aujourd’hui d’informer les gens, et d’engager des actions juridiques pour que ça ne se reproduise pas ».

De ce côté, les organisateurs devraient trouver de bons relais auprès des autorités judiciaires : dès le mois de janvier le Garde des Sceaux Éric Dupont-Moretti avait assuré que la Justice était « prête » pour passer à l’action sur la répression des vendeurs de faux billets. Plusieurs sites frauduleux, qui se concentraient sur les grands évènements parisiens (finales d’athlétisme, de football, basket, ou de natation) ont déjà été mis hors ligne.

500 billets pour la « fan zone » du PK0, 250 spectateurs par jour dans la passe de Havae 

Des billets « grand public » devraient bien être émis pour accéder à Teahupo’o pendant les journées de compétition. Mais pas sur le site officiel de vente de billets pour les Jeux, qui a déjà vendu l’essentiel des 10 millions de tickets mis en vente, et commercialise aussi 3 millions de billets des Jeux Paralympiques. Gratuits, ces billets polynésiens seront distribués localement, auprès de partenaires de l’organisation – notamment les partenaires institutionnels, comme la DGEE, qui devrait en accorder à certains élèves méritants, comme l’avait annoncé le président du Pays. Ils donneront accès à la « Fan zone » du PK0, gérée par le Cojo, à la différence des deux Fan zones, beaucoup plus grandes de Papara et Papeete qui seront pris en charge par le Pays.

Des billets qui permettront donc de passer le seul point de filtration de l’organisation, qui sera situé avant la marina de Teahupo’o sur la route du PK0. Le Cojo n’en prévoit pas plus de 500 : il s’agit de limiter l’affluence d’un site qui sera déjà très fréquenté. « On a déjà 1300 habitants et entreprises de Teahupo’o qui doivent pouvoir évoluer librement et sans contrainte, donc tous ces gens là bien sûr feront l’objet de laissez-passer. Ensuite, on aura nos accrédités, on estime aujourd’hui qu’on en aura un millier, donc on fera quoiqu’il arrive doubler la population de Teahupo’o, avec une topographie du site que l’on connait, qui est extrêmement limitée, reprend Barabara Martins-Nio. Et on aura donc environ 500 billets grand public qui auront un accès à la fan zone du PK0 d’une part et aussi au stand des forains de Teahupo’o d’autre part ».

Il faut aussi noter qu’aucun billet – et surtout pas payant – ne sera émis pour aller assister à l’épreuve elle-même, sur le plan d’eau, sécurisé par les forces de l’ordre et l’armée, et auquel les embarcations privées ne pourront pas accéder. Quelques spectateurs non-officiels pourront se rendre sur site à l’aide des taxi-boats mobilisés par le Cojo. Mais là aussi les quotas seront très limités : environ 250 personne par jour, tirés au sort au sein de la fan zone du PK0 et qui iront sur site le temps d’un heat avant d’être ramené vers le PK0. Là encore, ces places – auxquelles personne ne peut être sûr d’avoir accès – sont entièrement gratuites.

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Tue, 23 Apr 2024 08:17:07 +0000 https://www.radio1.pf/120-000-francs-lentree-a-teahupoo-des-faux-tickets-deja-en-vente-pour-les-jo/ SOCIÉTÉ
<![CDATA[Agression des touristes australiens : 9 mois ferme pour un des auteurs]]> https://www.radio1.pf/agression-des-touristes-australiens-9-mois-ferme-pour-un-des-auteurs/ Dans la nuit du 22 au 23 mars 2024 deux touristes australiens ont été agressé à Papeete. Ce lundi, l’un des agresseurs était jugé en comparution immédiate. Reconnaissant seulement une partie faits, expliquant s’être laissé influencé par le groupe, l’homme de 23 ans a écopé de 18 mois de prison dont 9 ferme, aménageable sur le régime de la semi-liberté. L’autre co-auteurs des faits, toujours mineur, sera jugé par un juge des enfants le 29 avril.

Lire aussi : Agression des touristes australiens : « Il n’était pas question de les frapper »… Mais de les voler

Un mois après les faits, les témoignages restent confus. Dans la nuit du 22 au 23 mars, deux touristes australiens ont été agressés vers 1h30 à Papeete au niveau du rond-point Chirac. Les coups donnés à la tête, à l’épaule, dans l’abdomen feraient suite à une bousculade survenue un peu avant la place Tarahoi. La préméditation n’a pas pu être confirmée. Les deux touristes, rentrés chez eux depuis, se sont vu prescrire 7 jours d’incapacité totale de travail (ITT). Ils ont réclamé, au titre du préjudice moral, 56 250 et 21 766 francs.

L’affaire avait été présentée en comparution immédiate le 25 mars, mais aussitôt renvoyée à ce lundi 22 avril sur demande de l’un des deux auteurs dont l’avocate voulait se laisser le temps « d’avoir assez d’éléments ». La loi le lui permet. Mais peu d’explications ont été données ce jour. Cet auteur, âgé de 23 ans, et incarcéré depuis son arrestation, peu de temps après les faits, reconnaît avoir donné un seul coup de pied au niveau de l’épaule de l’une des victimes puis avoir « tapoté les poches ». Il affirme s’être laissé influencé par le meneur du groupe qui comptait au total cinq personnes. Ce dernier, toujours mineur, sera présenté au juge des enfants le 29 avril prochain.

« On a l’impression que vous étiez d’accord depuis le début »

À l’issue de la présentation des faits, la juge a fait part de son interrogation : « Comment une personne comme vous, sans casier judiciaire a pu se laisser embarquer avec une si grande faculté ? On a l’impression que vous étiez d’accord depuis le début. » La procureure a pointé du doigt la difficulté de juger, dans ce genre d’agression, un seul des co-auteurs. « Cela n’est jamais très confortable, d’autant que nous n’avons pas l’auteur principal devant nous. » Elle a insisté sur la vulnérabilité des victimes, des touristes, plus âgés, « insouciants », « qui ne parlent pas notre langue » et « qui étaient ivres ». Elle a rappelé qu’au-delà des coups et conséquences physiques existait un « traumatisme psychologique ». Selon elle, l’agresseur jugé ce lundi 22 avril, doit prendre la mesure du drame et de ses conséquences. Peu rassurée par les déclarations de l’intéressé, elle a requis une peine mixte de deux ans dont une année de sursis probatoire, 117 heures de travaux d’intérêt généraux, et l’indemnisation des victimes, qui ne sont « pas gourmands », comme elle l’a souligné au passage.

L’avocate de l’agresseur a affirmé pour sa part que son client avait d’ores et déjà pris la mesure de ses actes après un mois passé en prison. Elle n’a pas manqué d’indiquer que la famille était présente dans la salle, marquant son soutien malgré les actes commis. Elle a réclamé une certaine indulgence au tribunal, un aménagement de la peine. Celle-ci « doit lui laisser un pied en dehors de la délinquance ». Elle a sollicité un régime semi-liberté. « Inséré socialement », selon elle, « familialement » aussi, ce père d’un enfant en bas âge, espère devenir menuisier. « Il doit pouvoir suivre la formation qu’il a choisi pour s’en sortir. »

Après une longue délibération, les juges ont condamné le jeune homme de 23 ans à 18 mois de prison dont neuf avec sursis. Il pourra, comme l’a demandé son avocate, voir sa peine aménagée sous le régime de la semi-liberté.

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Tue, 23 Apr 2024 06:02:11 +0000 https://www.radio1.pf/agression-des-touristes-australiens-9-mois-ferme-pour-un-des-auteurs/ FAITS DIVERS
<![CDATA[Une « Vigilance Vagues-Submersion », pour anticiper les risques sur les côtes]]> https://www.radio1.pf/une-vigilance-vagues-submersion-pour-anticiper-les-risques-sur-les-cotes/

La vigilance forte houle de Météo France devient à partir de mercredi, la VVS, pour la Vigilance Vagues-Submersion. Objectif de ce changement : permettre aux autorités et à la population d’anticiper d’éventuels risques d’inondations côtières. Le code couleurs vert – jaune – orange – rouge reste d’actualité. Mais grâce aux données historiques et aux mesures bathymétriques, les alertes pourront être détaillées sur des zones littorales plus précises à Tahiti et Moorea. 

Après la Réunion, Mayotte, les Antilles et la Guyane, c’est au tour de la Polynésie Française de s’y mettre. La vigilance forte houle, mise en place voilà une dizaine d’année par Météo France, va faire place à la Vigilance Vagues-Submersion (VVS). Un changement de nom, qui s’inscrit dans « l’objectif général d’améliorer la sécurité des biens et des personnes », expliquait ce matin la direction de Météo France lors de la présentation de ce nouveau dispositif à la presse.

Instaurée dans l’Hexagone depuis 2011, cette nouvelle surveillance prendra la forme de la carte météo que l’on connaît, avec ses codes couleurs : vert quand il n’y a « pas de vigilance particulière », jaune « soyez attentifs, orange « soyez très vigilants » et rouge pour une « vigilance absolue » qui s’impose. Mais plutôt que de mesurer la houle au large, elle sera spécifiquement dédiée au phénomène « d’élévation du niveau de la mer et d’impact des vagues près du littoral ».

Des risques à n’importe quelle période de l’année

La grande différence, c’est que les autorités, mais aussi les usagers, pourront se préparer et anticiper de manière plus précise les inondations côtières. Des risques eux même « liés à des fortes houles qui peuvent se propager depuis de très longues distances, soit à des fortes houles qui peuvent avoir comme origine des dépressions un peu plus proches », dit Philippe Frayssinet, directeur de Météo France en Polynésie qui ajoute aussi que la Polynésie peut être  « affectée par ce type de risque à n’importe quelle période de l’année ».

Tahiti et Moorea découpés en onze zones

Ce nouveau système de vigilance a été rendu possible grâce à des études poussées portant notamment sur des données d’archives décrivant les conséquences d’épisodes météos ayant fait des dégâts importants, sur les côtes, dans le passé. La VVS est aussi le résultat d’un travail consistant à définir le relief des fonds marins, ce qu’on appelle scientifiquement la bathymétrie. Une étude qui a permis « la mise en place de nouveaux outils de prévisions »  dit Météo France qui réjouit de disposer « de modèles numériques à haute résolution », donnant des infos détaillées, sur les vagues et donc sur le risque de submersion par zone.

Tahiti et Moorea ont été découpées en onze zones littorales qui pourront, en fonction des prévisions, prendre des couleurs différentes. Un travail qui  « va changer beaucoup de choses » pour la protection civile chargée de la sécurité. « Avant, on avait un modèle prédictif qui était plutôt global, dit Cédric Rigollet, directeur adjoint de ce service de l’État. Plus le système de Météo France est précis, mieux c’est pour nous. On pourra vraiment adapter les consignes aux différentes populations, mais surtout adapter les consignes par rapport aux territoires qui seront réellement concernés. »

Cette nouvelle vigilance sera donc disponible sur le site de Météo France à partir de mercredi. À noter enfin que ce nouvel outil permettra également aux autorités de préciser les consignes de sécurité en fonction du public (usagers professionnels, usagers de loisirs ou habitants du bord de mer). Les autres types de vigilance – orage, fortes pluies et vents violents – restent inchangées.

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Mon, 22 Apr 2024 23:46:08 +0000 https://www.radio1.pf/une-vigilance-vagues-submersion-pour-anticiper-les-risques-sur-les-cotes/ MÉTÉO
<![CDATA[Samedi, le RSMA rouvre ses portes au public]]> https://www.radio1.pf/samedi-le-rsma-rouvre-ses-portes-au-public/

Photo d’illustration ©RSMA

Le RSMA attend entre 2 500 et 3 000 personnes pour une journée portes ouvertes, samedi. Le camp d’Arue prendra des allures de kermesse, avec de nombreux stands informatifs, mais aussi ludiques, des activités et des animations pour les 18 – 25 ans. Un évènement qui n’avait pas eu lieu depuis 2019.

« Soyons fiers du SMA en Polynésie », lance le lieutenant-colonel Aurélien, commandant en second du régiment du service militaire adapté en Polynésie, ses 91% d’insertion à la sortie à l’appui. Samedi, le régiment organise ses portes ouvertes de 8 heures à 16 heures sur le camp d’Arue. Un évènement qui n’avait pas eu lieu depuis 2019, « en raison de la Covid » justifie le gradé.

Entre 2 500 et 3 000 personnes sont attendues sur le site, avec de nombreux stands ludiques et informatifs et de nombreuses activités et animations. « Le but est de faire découvrir l’environnement du régiment, et le panel des formations dispensées sur nos quatre sites que sont Arue, Hiva Oa, Tubuai et Hao », rappelle le lieutenant-colonel.

Actuellement, 600 jeunes garnissent les rangs du SMA local, qui « en forme environ 800 par an, dont 620 volontaires stagiaires et 190 volontaires techniciens », ces derniers étant de jeunes diplômés ayant signé un contrat d’un an renouvelable. Public cible : les 18-25 ans, « soit en décrochage scolaire, soit en recherche d’emploi ». Samedi, les jeunes intéressés mais aussi leurs parents pourront échanger « aussi bien avec les formateurs qu’avec les stagiaires ».

Parmi les formations les plus demandées, « le domaine du bâtiment marche bien », souligne le lieutenant-colonel Aurélien. « Il y a aussi la nouvelle filière écolodge à Hao ou l’aide à la personne », même si « tous les corps de métiers sont attractifs ».

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Mon, 22 Apr 2024 22:52:28 +0000 https://www.radio1.pf/samedi-le-rsma-rouvre-ses-portes-au-public/ ÉDUCATION
<![CDATA[Journées polynésiennes du handicap, une 7e édition sous le signe du sport]]> https://www.radio1.pf/journees-polynesiennes-du-handicap-une-7e-edition-sous-le-signe-du-sport/
Lancées en 2016 par la fédération te la fédération Te Niu O te Huma, les Journées polynésiennes du handicap se tiendront bien cette année. Malgré quelques imprévus d’organisation, elles débuteront ce mardi et prendront place jusqu’au 26 avril à Aorai Tini Hau. Pour cette nouvelle édition, c’est la thématique du sport qui a été retenue. Une vingtaine d’associations seront présentes.

Les Journées polynésiennes du handicap sont mises en place par la fédération Te Niu O te Huma pour évaluer chaque année les avancées dans le domaine et pour sensibiliser la population au handicap. Pour cette septième édition, elles ont pour thème le sport. Henriette Kamia, présidente de la fédération explique que ce thème fait un écho aux Jeux olympiques bien sûr, mais pas seulement. « C’est aussi parce que le sport est un bon moyen de favoriser l’insertion sociale et professionnelle. »

« Des cancans », mais pas de souci avec le Pays

Elles ont eu lieu pour la première fois en 2016 et se déroulent depuis chaque année à l’exception de la crise Covid. Avec le recul, la fédération se réjouit des avancées. Elle travaille main dans la main avec le Pays et l’assemblée pour faire évoluer les lois. La présidente cite : la possibilité de cumul des revenus pour les personnes handicapées qui peuvent ainsi travailler et conserver leur allocation de base, la considération des personnes handicapées dans les établissements recevant du public, la remise à plat des cartes d’invalidité, de stationnement… Cette année, des imprévus de dernières minutes ont chamboulé les habitudes des organisateurs. « Il y a eu des cancans, bon, c’était un peu déformés, note Henriette Kamia. C’est vrai que tous les ans on n’a jamais eu de problème pour avoir les chapiteaux, le matériel du Pays on n’a pas pu les avoir cette année car il y a les Jeux Olympiques. C’est le ministère de la Solidarité qui nous a soutenus. C’est résolu. On a eu des compléments par des mairies, celle de Pirae, Papeete. »

Des progrès, mais encore du chemin

Henriette Kamia se réjouit d’avoir pu fédérer tous les types de handicap. Te Niu O te Huma regroupe une trentaine d’associations. Les maladies mentales restent un « gros souci », il reste du chemin, mais cela progresse. Elle constate enfin que « les personnes porteuses de handicaps elles-mêmes s’impliquent. Des présidents d’associations et vice-présidents sont porteurs de handicap. On s’implique, car qui peut mieux parler de nous que nous-même ? Il y a 15 ou 20 ans, on parlait d’inclusion, on trouvait qu’on était un peu avant-gardiste, et aujourd’hui, cela devient une réalité. »

Le programme :

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Mon, 22 Apr 2024 22:46:01 +0000 https://www.radio1.pf/journees-polynesiennes-du-handicap-une-7e-edition-sous-le-signe-du-sport/ COMMUNES
<![CDATA[Un câble sous-marin « intelligent » entre la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu]]> https://www.radio1.pf/un-cable-sous-marin-intelligent-entre-la-nouvelle-caledonie-et-le-vanuatu/ L’Etat va mobiliser plus de deux milliards de francs pour un câble sous-marin entre la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu. Un câble de télécommunications, équipé de capteurs géophysiques, qui permettra notamment de « mieux comprendre les impacts du dérèglement climatique » et de mieux alerter les populations en cas de catastrophe naturelle. Avec notre partenaire Outremers360°.

L’annonce a été faite dans un communiqué du secrétariat général pour l’investissement, qui détaille les nouveaux financements de l’appel à projets France 2030 pour les Grands fonds marins.

En tout, 43 millions d’euros (5,1 milliards de francs) ont été mobilisés. Sur cette somme, 18 millions d’euros (2,1 milliards de francs) iront au déploiement et à l’exploitation de capteurs géophysiques le long d’un câble sous-marin de télécommunication, prévu depuis 2022, entre la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu, une région « à haut risque de séismes et tsunamis pour les populations du littoral ». « Ce projet de câble intelligent (ou smart cable, pour « Science Monitoring And Reliable Telecommunications cable »), en collaboration avec les Gouvernements de la Nouvelle-Calédonie et du Vanuatu, sera réalisé par des industriels français et l’Ifremer, avec des partenaires du Vanuatu » précise le communiqué du secrétariat général pour l’investissement.

« Il permettra aux scientifiques de mieux comprendre les aléas sous-marins et les impacts du dérèglement climatique, et proposera une amélioration de l’alerte des populations en cas de catastrophes naturelles dans un bassin de près 600 000 habitants. Ce projet, soutenu par la France, avait été mis en valeur par le président de la République lors de sa visite à Port Vila en juillet 2023 », rappelle-t-on.

25 millions pour la recherche et l’exploration des fonds marins

Outre ce projet de câble, 25 millions d’euros sont mis à disposition des onze lauréats de l’appel à projets « Grands fonds Marins ». Si les entreprises primées sont exclusivement hexagonales et leurs projets concernant essentiellement des drones sous-marins d’exploration, les recherches qui en découleront vont bénéficier aux Outre-mer, a assuré la ministre Marie Guévenoux. « Les Outre-mer concentrent 97% de la ZEE et 80% de la biodiversité française. Évidemment, dès qu’on fait de la recherche sur les grands fonds marins, c’est forcément les Outre-mer qui sont concernés ».

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Mon, 22 Apr 2024 19:41:51 +0000 https://www.radio1.pf/un-cable-sous-marin-intelligent-entre-la-nouvelle-caledonie-et-le-vanuatu/ NOUVELLE-CALÉDONIE
<![CDATA[Un concours pour les jeunes talents du ukulele]]> https://www.radio1.pf/un-concours-pour-les-jeunes-talents-du-ukulele/

Professeure au conservatoire, Tiheni Ena lance un concours de ukulele destiné aux jeunes pratiquants, le 11 mai au parc d’Outuaraea de Faa’a (parc de l’ancien Flamboyant). Elle veut contribuer à « faire vivre éternellement » cet instrument.

Le ukulele, incontournable des mélodies polynésiennes, « c’est un instrument qui se perd un peu », regrette Tiheni Ena. Professeure au conservatoire depuis cinq ans, elle promet de « tout faire pour que notre jeunesse fasse vivre éternellement cet instrument ». Elle organise en ce sens la première édition du « Concours ukulele jeunesse espoir », le samedi 11 mai au village Outuaraea à Faa’a, destiné aux musiciens de 6 à 22 ans.

« Je vois mes élèves évoluer au conservatoire, donc je veux les valoriser en leur permettant se mettre en avant et de montrer leur savoir faire », poursuit la musicienne, qui a voulu un concours ouvert à tous les jeunes, et pas seulement ceux inscrits au conservatoire. « Toute la jeunesse est invitée » souligne-t-elle.

Pour montrer leurs talents à un jury de spécialistes, les candidats devront se présenter par groupe de trois. « Il va y avoir le ukulele bien sur, et ceux qui vont l’accompagner aux percussions : le djembé, le cajon, les basses anciennes », détaille Tiheni Ena, qui propose d’ailleurs au élèves de 6 à 13 ans de se faire accompagner sur scène par un membre de leur famille. Pour se présenter, les musiciens dovient prévoir deux passages, d’environ 3 minutes chacun sur scène. « Une partie chantée de leur choix et une partie virtuose, en solo uniquement au ukulele », sans thème imposé : « ils peuvent composer ou faire des reprises, le but est d’intérpréter ce qu’ils maitrisent le mieux ».

La semaine passée, dix groupes de trois étaient inscrits et il ne restait que cinq places. Les inscriptions – et l’achat de places pour le public – sont directement disponibles auprès de Ena Theni, au 87 30 35 44. L’organisatrice prévient que « les places partent vite ».

 

 

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Mon, 22 Apr 2024 19:30:26 +0000 https://www.radio1.pf/un-concours-pour-les-jeunes-talents-du-ukulele/ CULTURE
<![CDATA[265 volontaires pour les JO : « les Jeux se font chez nous, ça serait dommage de les rater »]]> https://www.radio1.pf/265-volontaires-pour-les-jo-ca-se-fait-chez-nous-ca-serait-dommage-de-les-rater/

Le Comité d’organisation des Jeux olympiques a réuni samedi sa « Convention des volontaires », premier pas d’un parcours de plus de trois mois pour 265 jeunes – et moins jeunes – sélectionnés parmi 850 candidatures. Des cérémonies aux contrôles antidopage, en passant par la logistique, le numérique ou la déco, ils viendront en soutien d’une bonne partie des missions du Cojo. Une expérience professionnelle, humaine, mais surtout l’occasion de passer un bon moment. C’est en tout cas le ton qu’à donné cette première journée très animée.  

Ambiance de camp de vacance et de « team-building », ce samedi sous le grand préau de la DGEE et de l’école Tuterai Tane, à Pirae. Le comité d’organisation des JO (Cojo) avait convoqué une « Convention des volontaires ». La « première grande étape » dans le parcours ces 265 bénévoles, sélectionnés parmi plus de 850 candidatures polynésiennes, et qui pourront, en juillet, apporter leur pierre à l’édifice de l’épreuve de surf de Teahupo’o. Tout le monde n’avait pas pu faire le déplacement ce samedi, mais Barbara Martins-Nio se satisfait des 160 volontaires présents, qui enchaînent les présentations des épreuves, des équipes ou de l’organisation. « Beaucoup de sélectionnés sont des jeunes polynésiens qui étudient en ce moment en métropole, et reviendront au mois de juin », rappelle la directrice du site de Tahiti, entourée de l’équipe du Cojo au grand complet.

Sur la scène, entre les explications, les chants et les animations rythmées, on projette une vidéo de Tony Estanguet enregistrée spécialement pour les volontaires de Tahiti, suivie de messages, à distance eux-aussi, de Nahema Temarii ou Vaimalama Chavez. Michel Bourez, lui, est bien là, torche olympique à la main, comme le patron de la fédération de surf Max Wasna et le président Moetai Brotherson, qui saluent tous l’engagement de ces bénévoles… Et leur motivation, qui s’entend de loin dans le quartier. « Ils sont vraiment à fond, ça fait plaisir à voir », sourit le président.

Une expérience « humaine », mais aussi professionnelle

Pour les responsables, qui travaillent depuis des mois à l’organisation, « la rencontre des volontaires, c’est vraiment le début des Jeux ». Et pour cause, de l’arrivée des athlètes aux cérémonies des médailles, de la décoration du site aux contrôles antidopage, en passant par le numérique ou l’orientation des officiels et du public, ces bénévoles seront « en soutien » de la plupart des missions de l’organisation. C’est d’ailleurs « un peu ce qui les a attiré », explique Jérémy Talarmin, coordinateur des volontaires pour le Cojo, qui insiste sur « l’expérience qu’il y a en tirer ». « Ça couvre plein de métiers : du sport, du transport, du people management – des volontaires qui vont gérer d’autres volontaires -, la gestion des déchets, la logistique… Il y a de tout, ça sera une vraie formation pour eux, et ils auront à la fin un diplôme certifié, avec un type de NFT, qu’ils pourront remettre dans leur Linkedin et leur CV. »

Dans les rangs des volontaires, qui suivent, l’après-midi des ateliers de formation avec leur équipe d’affectation, on ne pense pourtant pas beaucoup à sa carrière. « Les JO, c’est un truc énorme et il y en a une partie qui se fait chez nous, explique une étudiante de l’UPF, qui n’a ‘pas hésité’ à candidater. Ça serait dommage de les rater, et de les suivre à la télé ». La récompense ? « D’y être en vrai, de voir peut-être les grands surfeurs de près… Et puis la tenue, au pire ! », répond un autre. Quatre t-shirts, deux pantalons, une paire de chaussures, une veste, un bob, une sacoche, un sac pour ranger le tout, sans compter les quatre paires de chaussettes roses ou bleues, pour lesquelles les volontaires polynésiens « auront peut être une dérogation »… La présentation de cette panoplie, qui sera distribuée à chaque volontaire, a été très applaudie. « Mine de rien, ça fait un beau souvenir », note Jérémy Talarmin.

Pour une bonne partie des sélectionnés – majoritairement dans la vingtaine – cette Olympiade sera la première qu’ils suivent de si près. D’autres ont plus d’expérience, comme André Rossignol, doyen des volontaires de Polynésie à 83 ans. Cet ancien montagnard, installé depuis 18 ans au fenua, avait vu s’organiser les Jeux d’hiver de 1968 à Grenoble, mais surtout a déjà été volontaire lors de ceux d’Albertville en 1992. « Une très bonne expérience », se rappelle-t-il, et une expérience avant tout « humaine ». L’octogénaire, pas avare en anecdotes, se souvient par exemple avoir aidé un skieur sénégalais lors d’une descente où il « s’était explosé dans la neige », et avoir plus tard échangé et « fait la fête » avec lui lors de la cérémonie de clôture. « Ce qui m’intéresse, c’est de participer, de rencontrer des gens qui sont aussi motivés que moi, et puis passer le message pour dire qu’on est jamais trop vieux, explique-t-il. Là je ne connaissais pas beaucoup de gens, mais on a tous un point commun, c’est de vouloir rendre service pour que ces Jeux soient une réussite ».

Des ponts entre les JO et Tahiti 2027

Pas d’inquiétude pour la centaine de volontaires qui ont raté la session. Il ne s’agissait là que du premier pas d’un parcours de plus de trois mois, et les informations et plannings – qui restent à valider – seront quoiqu’il arrive disponibles en ligne. « À partir de la fin du mois d’avril, tout le contenu sera disponible en e-learning sur la plateforme des volontaires Paris 2024. Ils pourront se repasser les formations, les reconsulter, reprend Barbara Martins-Nio. Et à partir du mois de juin, on les reconvoque sur site pour leur présenter leur lieu de mission, qu’ils puissent repérer les lieux et se sentir à l’aise le jour J ».

La journée aura aussi été l’occasion pour un autre comité d’organisation, celui des jeux de Tahiti 2027, de se faire connaître auprès de potentiels bénévoles. « On aura besoin de vous, on aura besoin de tout le monde », lance sur scène Noelline Parker, sa présidente, très à l’aise dans l’animation de foule. Les deux évènements ont beau se passer à trois ans d’intervalle, ils sont liés dans leur organisation : une convention doit être signée avec le COJO prochainement pour échanger « de l’expérience, des compétences », mais aussi du matériel voire du personnel.

 

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Mon, 22 Apr 2024 06:07:22 +0000 https://www.radio1.pf/265-volontaires-pour-les-jo-ca-se-fait-chez-nous-ca-serait-dommage-de-les-rater/ SOCIÉTÉ
<![CDATA[Maitai Express Papeete : la nouvelle vie de l’ancien Ibis débutera dès la mi-juin]]> https://www.radio1.pf/maitai-express-papeete-la-nouvelle-vie-de-lancien-ibis-debutera-des-la-mi-juin/
Après une quinzaine d’années d’abandon, l’ex-hôtel Ibis termine sa mue ces jours-ci. Le Maitai Express Papeete devrait accueillir ses équipes dès le mois de mai, ses premiers clients locaux courant juin, pour un lancement à l’international le 1er juillet. Derrière la robe irisée qui doit « recolorer le quartier » et la grande cascade qui remplace l’ancien escalier, un trois-étoiles de 63 clés, conçu pour permettre de découvrir Papeete entre un vol international et un aller-retour dans les îles.

Fin de chantier imminente sur Prince Hinoi. Après avoir dévoilé sa robe métallique, qui n’a laissé personne indifférent, le Maitai Express Papeete s’apprête à faire tomber les dernières palissades. La fin d’une longue traversée du désert pour l’ancien Ibis, qui abritait aussi le casino de Papeete, et qui, après une quinzaine d’années d’abandon et de délabrement, va enfin débuter sa nouvelle vie. Le nouvel hôtel, qui devrait être confié par les propriétaires du site à ses gestionnaires d’ici quelques jours, commencera à accueillir des équipes dans le courant du mois de mai. « On prévoit une ouverture mi-juin sur le marché local et au 1er juillet à l’international » explique Christophe Gomet, le directeur régional des hôtels Maitai.

« Touch-and-go » vers ou depuis les îles

Ce nouvel établissement – le quatrième après Bora Bora, Rangiroa et Huahine – est la première déclinaison « express » de la chaîne de trois-étoiles du groupe Pacific Beachcomber, qui exploite aussi les Intercontinental et le Brando. Ce qui ne l’empêche d’afficher les mêmes prestations que les trois premiers Maitai. « La seule différence, c’est qu’on n’a pas de restauration. C’est un hôtel où on ne fera que de l’hébergement et du service petit-déjeuner, mais pas de déjeuner et de dîner, parce qu’on est situé en plein centre-ville et ça laisse l’opportunité à nos clients d’aller découvrir toutes les saveurs, les différents restaurants, qui existent autour de l’hôtel, reprend le responsable. L’idée, c’est de faire du ‘touch-and-go’, pour les gens qui arrivent des vols internationaux qui passent une nuit à Tahiti et qui partent ensuite dans les îles. Pour le retour des îles, aussi, avec une nuit ou deux à Papeete avant de reprendre des vols internationaux. C’est pour ça qu’on met ‘Express’ dessus : c’est pour l’aller et le retour des îles ».

Recolorer le quartier

À l’intérieur du bâtiment, 63 clés, dont 8 suites : quatre, à l’avant de l’immeuble, s’ouvrent sur le front de mer et le quai des ferry et quatre autres ont vue sur l’avenue Prince Hinoi. Les 1 200 m2 de panneaux stratifiés au revêtement iridescent sont en effet percés d’une multitude d’ouvertures circulaires de différentes tailles. « Ça fait un peu comme des hublots d’une cabine de bateau, ça donne une vue sur la ville de Papeete des deux côtés », reprend Christophe Gomet. Cette conception unique à Tahiti a été longuement étudiée avec l’architecte Alexis Nguyen et la propriétaire, dont le père détenait l’hôtel Ibis, et qui était soucieuse de redonner au bâtiment sa destination d’origine. « L’idée c’était aussi de redonner vie au quartier, de donner à ce bâtiment un concept, une originalité… Cette façade extérieure, la peau qui change de couleur en fonction de la lumière, elle doit permettre de redynamiser, de recolorer cette partie de la ville qui était un peu terne, reprend le directeur régional. Devant, sur la façade principale, où il y avait l’escalier historique qui allait au premier étage de l’hôtel, maintenant nous allons avoir une énorme cascade ».

Ce nouveau 3-étoiles devrait permettre au groupe Pacific Beachcomber d’offrir des « packages » et des « combos » aux clients qui voyageront dans différents Maitai et Intercontinental de Polynésie. Il est à noter qu’un autre hôtel, tout proche, veut se placer sur le marché du « Touch and go » et de la clientèle d’affaires. Il s’agit d’un deux-étoiles de 43 clés en construction à l’angle de Prince Hinoi et de la rue des Remparts, lancé sous le nom de projet de « Kauhani Inn », mais qui pourrait être rebaptisé. Aux dernières nouvelles, il devait ouvrir en 2025.

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Mon, 22 Apr 2024 06:05:35 +0000 https://www.radio1.pf/maitai-express-papeete-la-nouvelle-vie-de-lancien-ibis-debutera-des-la-mi-juin/ SPORTS
<![CDATA[Trail Aito sport : une victoire et des projets pour « Delbi » et Pauline Said]]> https://www.radio1.pf/trail-aito-sport-une-victoire-et-des-projets-pour-delbi-et-pauline-said/
Delbi Villa Gongora a remporté ce samedi la 7e édition du trail Aito Sport, grimpant et dévalant la Mission en moins d’une heure. Le coureur, qui devance Damien Troquenet et Thomas Lubin, se prépare pour deux ultras, en Nouvelle-Calédonie et à Moorea. Côté femmes, Pauline Said, qui l’emporte devant Guénaelle Rauby et Valérie Connan, sera au départ, en mai, du Marathon des Marquises et de la Nuit des trails de Moorea… Avant de rentrer vers Paris.

Ce samedi matin, les favoris étaient tous au rendez-vous, en haut de la route de la Mission, à l’entrée du sentier de la Croix. Au coude-à-coude, même. Cédric Wane, vainqueur en 2022, mène cette petite échappée. Damien Troquenet, qui lui a succédé l’année dernière, est dans ses chaussures. Thomas Lubin, jamais bien loi de son partenaire de Swimrun, avec qui il s’est imposé la semaine dernière en Nouvelle-Calédonie, est à quelques mètres. Delbi Villa Gongora, lui, reste à portée d’accélération. Il fera l’effort à la toute fin des 600 mètres d’ascension et dévalera seule le chemin retour de ce trail Aito Sport de 12 kilomètres. Même si le tracé de l’épreuve est légèrement modifié à chaque édition, son temps – 58 minutes et 55 secondes – est qualifié de « record » par les organisateurs. Damien Troquenet passe la ligne moins de deux minutes plus tard, suivi de Thomas Lubin, puis Cédric Wane.

Deux 100 km et un 145 km

D’origine péruvienne mais installé en Polynésie depuis près de 15 ans, « Delbi », comme on l’appelle sur les lignes de départ et jusqu’au podium, est loin d’être un vainqueur surprise. Deuxième de Trail Tupuna de la Xterra l’année passée – il l’avait gagné en 2022 mais s’est cette fois incliné face à un international français, Cédric Fleureton – il a aussi remporté, plu récemment, le trail de Mangareva, et enchaîné les performances à l’extérieur, où il court sous les couleurs de Tahiti. Troisième du trail suisse de Montreux, et ses 111 kilomètres, bien classé dans plusieurs épreuves alpines de plus de 50 km dans la foulée, 30e garçon à la Diagonale des fous de la Réunion, où il a couru une trentaine d’heures… Ce trail Aito Sport, ça n’est pas « sa distance », mais c’est une façon de « relancer » la saison. Et continuer sa préparation pour des rendez-vous beaucoup plus longs.

« Dans trois semaines je suis en Nouvelle-Calédonie pour l’ultratrail, je vais faire un 100 kilomètres et puis la semaine d’après j’enchaîne avec le X Terra à Moorea, je vais faire l’ultra aussi, mais à une semaine d’écart ça va être chaud, décrit-il. Et puis après pour la fin de saison, je pars en métropole, je vais à Chamonix, je fais la TDS de l’UTMB (la Traces des ducs de Savoie, une des courses phares du circuit de l’Ultra-Trail du Mont Blanc, qui a lieu fin août, ndr). Là il y a 145 kms et 9300 mètres de montée. Donc il faut commencer sérieusement à faire des kilomètres et du dénivelé ».

Deux dernières courses polynésiennes pour Pauline Niva

Des kilomètres et du dénivelé, ce sont aussi les projets de Pauline Said, première femme en 1 heure 15 minutes. Elle aussi a su gérer son ascension pour ne pas être en difficulté avant la croix. Et elle aussi gagne une épreuve loin de sa distance de prédilection. « Je suis plus sur des 50 kilomètres, parce que j’aime bien l’endurance, je ne suis pas quelqu’un de très rapide, note-t-elle. Mais comme c’est du trail et qu’ici ça monte fort, je pense que c’est quand même à mon avantage. Parce que c’est ce que j’aime quand même, la montée ».

Gagnante du marathon de Moorea 2023, deuxième cette année, la métropolitaine se prépare pour le Marathon des marquises, qui fait son retour. La course, relancée par le champion Georges Richmond, a la caractéristique de compter, en plus des 42,195 kilomètres sur route, pas moins de 1200 mètres de dénivelé. « Ça demande une préparation très particulière », pointe Pauline Niva, qui, elle aussi, « enchaînera », quelques jours plus tard sur la Nuit des trails de Moorea. « Ça sera très dur, je n’aurais pas récupéré, prévient-elle. Je pars dans ma tête sur un 25 kilomètres, si je me sens bien, je continue jusqu’à 50… ou plus, on verra ». Ce devrait être, quoiqu’il arrive, la dernière course polynésienne de la championne, militaire comme son mari, et qui retourne en métropole dans quelques semaines.

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Sun, 21 Apr 2024 19:43:03 +0000 https://www.radio1.pf/trail-aito-sport-une-victoire-et-des-projets-pour-delbi-et-pauline-said/ SPORTS
<![CDATA[Trois jeunes Polynésiens honorés par le président des Meilleurs ouvriers de France]]> https://www.radio1.pf/trois-jeunes-polynesiens-honores-par-le-president-des-meilleurs-ouvriers-de-france/ Honohere Ho et Kehaunui Gooding-Maraetefau, de l’école hôtelière de Tahiti, ainsi que Léon Tehaurai, du lycée polyvalent de Bora Bora, ont été lauréats, il y a quelques mois, du concours des « Meilleurs apprentis de France ». Ils se sont vu remettre leur médaille et leur diplôme par le Président Moetai Brotherson, mais aussi par Jean-François Girardin, président de la Société nationale des Meilleurs ouvriers de France, en mission au fenua pour aider à développer l’excellence de la filière hôtellerie – restauration.

Lire aussi : Une nouvelle identité, un food-truck et un paepae pour les 20 ans du lycée hôtelier

Après la victoire, les honneurs, pour trois jeunes polynésiens qui ont brillé, entre septembre et octobre dernier, au concours des Meilleurs apprentis de France. Léon Tehaurai, un des premiers élèves du lycée polyvalent Ihi-tea no Vavau de Bora Bora à se présenter, avait décroché à Paris une médaille d’or dans la catégorie « Cuisine froide ». Honohere Ho et Kehaunui Gooding-Maraetefau, tous deux issus du lycée hôtelier de Tahiti, fraichement rebaptisé école hôtelière Te Parepare, avaient, eux, participé à la finale nationale de la catégorie « arts de la table et du service » au prestigieux restaurant Cheval Blanc. Et tous deux faisaient partie des 8 candidats primés.

Ils ont toutefois dû attendre ce vendredi pour recevoir leur diplôme et leur médaille, et pas des mains de n’importe qui. Aux côtés de Moetai Brotherson, de leurs enseignants, familles et de professionnels du secteur réunis à la présidence, un ancien chef du Ritz de Paris qui porte, sous son nœud papillon, l’insigne des Meilleurs ouvriers de France. Jean-François Girardin en est même depuis 2018 le président de la société nationale. Le professionnel a été invité par le Campus des métiers et des Qualifications du Pacifique et le ministère de l’Éducation pour une mission d’une semaine, au cours de laquelle il présidera, à Tahiti mais aussi à Uturoa, le jury des concours 2024 des meilleurs apprentis. Une table-ronde avec des chefs polynésiens, que Jean-François Girardin a déjà eu l’occasion de croiser ce dimanche matin lors d’une visite très matinale et d’un petit-déjeuner au marché de Papeete, est aussi prévue ce lundi à l’école hôtelière.

Jean-François Girardin sera l’Invité de la rédaction, en direct sur Radio1 et Tiare FM, ce lundi 22 avril à 11h30, aux côtés de la directrice du Centre des métiers et des Qualification du Pacifique Hina Grépin.

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Sun, 21 Apr 2024 16:45:24 +0000 https://www.radio1.pf/trois-jeunes-polynesiens-honores-par-le-president-des-meilleurs-ouvriers-de-france/ SOCIÉTÉ
<![CDATA[Teuaura et Raphaël, « ambassadeurs des célébrations » à Paris pour les JO]]> https://www.radio1.pf/teuaura-et-raphael-ambassadeurs-des-celebrations-a-paris-pour-les-jo/

Teuaura Teihoarii et Raphaël Dubois ont été sélectionnés pour une mission en service civique de six mois auprès de la mairie de Paris. Les deux jeunes polynésiens âgés respectivement de 19 et 22 ans, seront chargés d’animer, d’accueillir, d’accompagner et d’orienter les délégations de jeunes lors des évènements prévus au sein du « Quartier Jeunes » aménagé dans la capitale Française dans le cadre des JO. Rencontre.

Ils étaient quatre et ne sont plus que deux. Raphaël Dubois 22 ans et Teuaura Teihoarii 19 ans ne se connaissaient pas, mais vivront tous les deux une aventure commune dans moins d’un mois. Après avoir candidaté pour intégrer le programme de Service Civique « Génération 2024 », ils ont tous les deux passé avec succès, depuis Tahiti, les entretiens organisés avec la municipalité de Paris en visioconférence.  Les deux Polynésiens font donc officiellement partie des quelques 500 services civiques retenus pour venir en soutien aux agents de la capitale Française dans le cadre des Jeux olympiques et Paralympique. À ce stade du recrutement, les jeunes savent seulement qu’ils ont été choisis en tant « qu’ambassadeurs des célébrations » au sein du « Quartier Jeunes ».

Deux jeunes aux profils diffèrent.

Ils connaissent les grandes lignes des missions qui leur seront confiées, en l’occurrence animer l’espace, accueillir, accompagner, mais aussi orienter le public. Des tâches qui n’effraient pas Teuaura, employée à l’aéroport de Tahiti qui a postulé « sans forcément s’attendre à être retenue ». Diplômée en gestion des administrations, elle explique, contrairement à son collègue Raphaël, ne pas connaître du tout le monde du sport, mais qu’importe… Pour elle chaque personne à ses atouts. « Les Jeux olympiques ou du moins le service civique qui nous attend, ce n’est pas que du sport, explique la jeune femme. Ils attendent de nous de faire de la prospection, d’accueillir, d’être proche de la personne … Je pense que notre personnalité, notre façon de travailler, c’est quelque chose de complémentaire au sport ».

Une aventure enrichissante

Raphaël, lui est originaire de Vairao et connaît déjà très bien la capitale française où il s’est entraîné pendant deux ans au sein du MMA Factory. De retour au fenua depuis peu, il espère que cette expérience, au-delà des frontières polynésiennes, lui permettra de nouer des liens avec le monde sportif international, mais prend surtout cela comme une aventure enrichissante. « C’est quelque chose que je ne connais pas, confie Raphaël Dubois. C’est en rapport avec le sport et quand ils m’ont dit qu’on allait devoir tenir des stands, parler avec des gens… Je me suis dit que ça colle un peu avec ce que j’ai fait dans ma scolarité. J’ai eu l’occasion de faire du coaching, donc discuter avec des gens ça ne me freine pas ».

Les deux Polynésiens s’envoleront donc pour Paris à la fin du mois d’avril pour une mission indemnisée de 6 mois. Ils sont, selon le haut-commissariat, les deux seuls jeunes des outremers à avoir été retenu. Une manière certainement de faire écho à l’épreuve de surf qui aura lieu à Teahupoo en juillet prochain.

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Sun, 21 Apr 2024 00:51:45 +0000 https://www.radio1.pf/teuaura-et-raphael-ambassadeurs-des-celebrations-a-paris-pour-les-jo/