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« Dans la sécurité routière tout ne repose pas sur les gendarmes »

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Le commandant de la gendarmerie en Polynésie, le colonel Frédéric Boudier, s’est exprimé vendredi en marge de la cérémonie de la Sainte Geneviève pour Radio 1 sur les chiffres de la sécurité routière en Polynésie. Pour le militaire, « tout ne repose pas sur les gendarmes, c’est avant tout une affaire de comportements individuels ».

Le commandant de la gendarmerie en Polynésie, le colonel Frédéric Bouder, s’est exprimé vendredi en marge de la cérémonie de la Sainte Geneviève à Arue sur le bilan de la délinquance routière sur l’année 2018. « C’est un domaine ingrat dans lequel l’action des services n’est pas forcément récompensée à la hauteur de l’investissement. » Pour preuve, le patron des gendarmes évoque le chiffre record ces cinq dernières années de 36 morts sur les routes en 2018, malgré « la multiplication par deux de certains contrôles routiers » sur la même année.

« Dans le domaine de la sécurité routière tout ne repose pas sur les gendarmes », estime le colonel selon qui ce sont les « comportements individuels » qui doivent changer.

Parmi ces comportements, le commandant de la gendarmerie pointe du doigt la consommation d’alcool et de stupéfiants, mais aussi le non-respect de certaines règles de sécurité « élémentaires » : « Quand on roule avec une poubelle, c’est sûr qu’on a moins de chance d’être protégé ».

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3 Commentaires

  1. 28 janvier 2019 à 5h50 — Répondre

    Certes les gendarmes ne sont pas là pour « rééduquer » toute une génération de gens qui ne respectent pas le code de la route…Mais il n’empêche que le comportement de certains usagers de la route, tous confondus, cyclistes, motocyclistes, automobilistes, transport en commun et poids lourds sont parfois très surprenants voire dangereux pour eux-mêmes et surtout pour les autres.
    Aujourd’hui les contrôles routiers mis en place servent à vérifier le taux d’alcoolémie, la consommation de drogue, l’assurance du véhicule et le permis de conduire.
    C’est bien dommage que ces contrôles s’arrêtent là. Le non-respect de la signalisation routière me semble tout aussi important et rien ne semble être mis en place aujourd’hui pour y remédier.
    Pas vu pas pris, semble être la devise de nombreux usagers de la route.
    Pourtant à chaque carrefour, à chaque minute, le code de la route qui est le guide de la courtoisie et du bien-vivre ensemble est bafoué. Je pense que c’est d’abord là que devrait se porter les efforts des forces de police et de gendarmerie. La répression est malheureusement parfois nécessaire …

  2. Iritahua
    28 janvier 2019 à 8h41 — Répondre

    Nous les riverains de la Route Des Plaines, avant que n’arrive des accidents mortels, au moins des rondes le W.E sur cet tronçon, des courses de DT 50 gonflés à 125 cc, les grosses cylindrées et les voitures. Il n’y a que des inconscients sur cette route de 00h à 03h du matin.

  3. Motook
    28 janvier 2019 à 11h30 — Répondre

    Oui, il faut des contrôles mais il il faut aussi se méfier des idées reçues. Lorsqu’il y a un accident grave d’un 2 roues, il y a rapidement un renforcement des contrôles de 2 roues. Mais souvent, le 2 roues n’est qu’une victime d’un automobiliste irresponsable qui n’a aucun respect pour les véhicules plus petits que le sien. J’en profite pour dire aussi que les routes à Tahiti ne sont pas faites en tenant compte des 2 roues pourtant très nombreux : Glissières (guillotines) de sécurité, signalisation au sol hyper glissante et parfois installée dans les virages, nids de poules permanents, matériaux (cailloux) perdus par les camions trop chargés, dos d’âne non règlementaires etc … Ce qui ne justifie en aucun cas les runs sur la RDO et la RDP.

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