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Débuts timides des Assises des Outre-mer au fenua

© Elodie Largenton

Santé, sécurité et éducation font partie des principaux thèmes abordés lors des Assises des Outre-mer en Polynésie. Ces dernières semaines, la population était invitée par le gouvernement central à s’exprimer sur ses attentes et ses besoins. La participation a été timide, mais le référent des Assises des Outre-mer pour les collectivités françaises du Pacifique se dit satisfait de cette première phase.

Lancées début octobre en Polynésie française, les Assises des Outre-mer se veulent « un temps d’échange et de réflexion », l’occasion pour chacun de « prendre la parole et de s’exprimer sur ce que nous pouvons tous faire ensemble pour votre territoire », expliquent les autorités sur le site Internet de la manifestation, www.assisesdesoutremer.fr. La première phase de cette vaste consultation est terminée depuis le 22 novembre, elle visait définir les priorités des Polynésiens. Plusieurs réunions publiques ont été organisées – à Taravao, à Papara, Mahina, Moorea, ou encore aux Australes, à Rurutu et Tubuai. Elles n’ont pas déplacé les foules, sauf à Papara, où 120 personnes étaient présentes, d’après le haut-commissariat. En parallèle, les Polynésiens étaient invités à s’exprimer sur le site Internet ; seules 500 personnes ont profité de l’occasion pour faire part de leurs requêtes. Malgré tout, Jacques Wadrawane, référent des Assises des Outre-mer pour les collectivités françaises du Pacifique, est satisfait du déroulé de cette première phase. « Les participants ont fait part de problèmes concrets, de comment améliorer les conditions de vie au quotidien », rapporte-t-il. Et même si certains points relèvent de la compétence du Pays, l’État a toujours son rôle à jouer, explique Jacques Wadrawane.

Les priorités vont maintenant être déterminées, sur la base de cette première consultation. Des projets seront ensuite soumis à l’avis de la population, de mi-janvier à fin février. Puis, les propositions feront l’objet d’un Livre Bleu. Jacques Wadrawane assure que ces idées déboucheront sur des réalisations concrètes, contrairement à ce qu’on a vu dans le passé, avec les États généraux de l’Outre-mer en 2009, notamment.

De nouvelles réunions publiques sont prévues dans les prochains jours :

– Bora Bora, le 27 novembre

– Huahine, le 28 novembre

– Raiatea, le 30 novembre

– Makemo, le 4 décembre

– Hao, le 5 décembre

– Rikitea, le 6 décembre

– Fakarava, le 7 décembre

– Rangiroa, le 8 décembre

– Nuku Hiva, le 11 décembre

– Hiva Oa, le 12 décembre

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2 Commentaires

  1. pat
    27 novembre 2017 à 6h05 — Répondre

    on ne peut pas dire que la population à été consultée car il n’y a que les populations des grandes iles qui ont été consultées et celles des petites iles qui ont des problèmes dans les transports, dans la santé, dans les infrastructures….. ne l’ont pas été alors que c’est là qu’il y a de gros problèmes: pas de médecins, problèmes d’évasan, pas ou peu d’avions ou de bateaux, pas de services publics, pas d’internet et la liste est longue. Il y a peu de monde aux assises car peux être elle n’ont pas lieu ou il le faudrait

  2. Tiare 1
    27 novembre 2017 à 11h58 — Répondre

    L’ Etat veut se donner bonne conscience en mettant sur pied ces Assises.C’est de l’enfumage , nous avons l’autonomie interne la marge de manœuvre de la Métropole est restreinte aux seules compétences qui lui sont dévolues,ce qui fait que les propositions de la population,vont passer d’office à la trappe.C’est cause toujours tu m’intéresses..Difficile de se faire entendre dans ce Pays avec des politiques qui sont en orbite sur leur planète, pour qui ,tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

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