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Décès du baroudeur Werner Bringold

Le Journaliste et photographe, Werner Bringold est décédé. Le grand voyageur était âgé de 78 ans. Les flots l’ont emmené à Tahiti où il était devenu pigiste pour les Nouvelles de Tahiti. Sa passion pour les arts océaniens l’aura animé toute sa vie.

Bien connu en Polynésie, le photographe Werner Bringold est décédé à l’âge de 78 ans. C’est sa famille qui l’a annoncé ce matin sur les réseaux sociaux. « Mon papi, Mon suisse adoré, Ma nouvelle étoile. Je te remercie, merci pour tout ! J’ai pas assez de mot, pour t’exprimer tout ce que j’ai sur le cœur. La photographie, cette passion qui animer ton quotidien, j’aimais voir cette passion chez toi, ton gagne pain, choisir les photos avec toi, te regarder choisir tes diapos avec ta loupe et partir les faire développer, avoir la dépêche et les nouvelles gratuites, être à chaque départ ou arrivée dans la dépêche mais surtout voir ta réussite quand tu organisais des expositions », a écrit sa petite-fille sur Facebook, ce samedi matin.
Né à Bâle en Suisse, Werner Bringold possède la double nationalité, française et suisse.
Son parcours professionnel est celui d’un baroudeur. En 1970, il devient technicien polyvalent des travaux maritimes pour Citra Spie Battignolles à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie et Comex Singapour. De 1989 à 2014, il pige pour le quotidien Les Nouvelles de Tahiti.
Il a participé aux festivals des arts aux Samoa en 1996 et en Nouvelle-Calédonie en 2000 (en 1995, il participe à une exposition collective photographique à l’Opatti et en 1996, il expose ses propres clichés à la mairie de Papeete pour le festival des arts aux Samoa). Il a, en outre, réalisé deux reportages photos sur San Francisco et Melbourne.
Werner Bringold a exposé ses images à de nombreuses reprises au fenua.
À l'occasion de son exposition Manava à Papeete en 2015 Crédit Ville de Papeete

À l’occasion de son exposition Manava à Papeete en 2015 Crédit Ville de Papeete

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2 Commentaires

  1. CIBARD
    12 décembre 2020 à 17h08 — Répondre

    Sur le bateau Île de lumière également. Au revoir WERNER.

  2. Louis Bresson
    15 décembre 2020 à 16h27 — Répondre

    Photographe passionné aux angles de vues toujours originaux, mais aussi au regard tendre sur les habitants du Pacifique, Werner était infatigable. Toujours à pieds, on le voyait aux quatre coins de la ville et même de l’île, au point que l’on se demandait parfois s’il n’avait pas le don d’ubiquité. De l’aube au coucher du soleil, il était partout où on le lui demandait, souvent avant qu’on le lui demande ou sans qu’on le lui demande. Pendant des années, il a apporté aux Nouvelles de Tahiti, à Tahiti Pacifique, puis à La Dépêche, sa touche d’originalité, ses multiples grands et petits scoops, qui faisaient finalement de lui, au bout du compte un grand photo-reporter. Et comme il n’y avait pas assez de place dans les pages des journaux locaux, il nous a gratifiés de quelques expositions qui ont offert à son talent le confort du grand format. Après des années de service sur la mer, dont quelques unes avec Kouchner sur « L’île de lumière » pour secourir les réfugiés de conflits sanglants en Asie, il avait trouvé sa voie de sérénité dans le témoignage en image de la beauté des peuples et paysages pacifiques du grand océan. Ce qui convenait encore mieux à son caractère doux et généreux. Sa force physique impressionnante n’avait d’égal que sa gentillesse. Avec ceux qui ont vécu avec ce géant au coeur tendre une amitié professionnelle sans nuages, j’adresse à sa délicieuse famille polynésienne une message plein de compassion. Louis Bresson

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