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Déjà des entreprises américaines associées au projet de l’île flottante à Tahiti

Le ministre Jean-Christophe Bouissou a signé vendredi un accord avec le Seasteading Institute pour des études de faisabilité d’un projet d’île flottante en Polynésie française. Le MoU signé, un séminaire a été organisé réunissant une soixantaine de chefs d’entreprises, d’ingénieurs de la SiliconValley, d’investisseurs américains et d’enseignants de l’Université de Californie.

Un protocole (MoU, memorandum of undestanding) a été signé entre le ministre Jean-Christophe Bouissou et la direction de Seasteading Institute vendredi et sans perdre de temps la société a organisé un séminaire réunissant une soixantaine de chefs d’entreprises, d’ingénieurs de la SiliconValley, d’investisseurs américains et d’enseignants de l’Université de Californie, le lendemain. Un événement qui s’est déroulé au Hult Business School, à San Francisco. Au total, 17 personnes, chefs d’entreprises spécialisés dans les hautes technologies pour les énergies renouvelables, le numérique, le traitement des déchets, les technologies sous-marines, la sociologie, la nanotechnologie, la production d’eau potable ou encore la production d’énergie électrique ont présenté leur travaux. A travers ce séminaire, le Seasteading Institute a souhaité rassembler des entreprises américaines à la pointe de la recherche dans le numérique et l’économie bleue, qui pourraient contribuer utilement à la réalisation d’une base de vie flottante, peut-on lire dans le communiqué envoyé par la présidence. Le ministre Jean-Christophe Bouissou, le conseiller spécial du président de la Polynésie française, Thierry Nhun Fat, le P-dg d’Air Tahiti Nui, Michel Monvoisin, ont assisté à ce séminaire. Neil Davies, directeur de l’antenne de recherche de l’Université de Berkeley à Moorea, Lelei Lelaulu, conseiller auprès du Forum des îles du Pacifique, et Marc Collins, collaborateur associé au groupe Seasteading Institute, étaient également présents. Pour Lelei Lelaulu, le projet impulsé par Seatseading Institute est véritablement digne d’intérêt et pourrait apporter des solutions viables et utiles à l’ensemble des îles de l’Océan Pacifique. Dans le communiqué, il est précisé que la société américaine est consciente des interrogations ou des craintes suscitées par son projet pilote d’une île flottante de 7 500 m2, basé sur l’innovation technologique. Les membres de l’Institut assurent que leur projet « prend pleinement en compte les problématiques de réchauffement climatique et de montée des eaux ». Ils insistent aussi sur le fait que le projet s’inscrit « dans une démarche de développement durable et de respect de la culture polynésienne ».

D’après communiqué

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1 Commentaire

  1. michel
    16 janvier 2017 à 10h41 — Répondre

    « bouissou oui a tout », vous connaissez?

    le pays roi des cabinets d’études , expertises et prestataires privés en tout genre,rémunérés grassement sur fond d’argent public

    toujours avec les mêmes, Collins et compagnie,…

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