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Dekhar a été condamné pour violences en Grande-Bretagne

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Abdelhakim Dekhar a été condamné outre-Manche pour violences conjugales sur son ex-femme.

Abdelhakim Dekhar, le « tireur parisien », n’a pas seulement eu des démêles avec la justice française. Déjà condamné en 1994 dans l’affaire Rey-Maupin et mis en examen vendredi pour tentative d’assassinat, il a été condamné en 2013 par la justice britannique. Outre-Manche, où il avait séjourné ces dernières années, Abdelhakim Dekhar était en effet contraint à porter un bracelet électronique, après avoir été jugé pour des violences conjugales.

Un début à l’étranger discret. Quand il sort de prison en 1998, Abdelhakim Dekhar n’a pas d’autre choix que de quitter la France, pour se faire oublier. Condamné à quatre ans de prison dans l’affaire Rey-Maupin, pour avoir fourni le fusil à pompe utilisé lors de l’équipée sanglante de Florence Rey et Audry Maupin en 1994 à Paris, il avait avoué lors de son procès avoir livré aux policiers les noms de plusieurs activistes de l’ultra gauche. Alors avec son étiquette de balance, il doit donc se faire discret et part en Grande-Bretagne.

Selon les recherches de Libération, Abdelhakim Dekhar se tient à son impératif de discrétion… du moins les premières années. Il épouse en 2000 une jeune étudiante turque, Gamze Aras avec qui il s’installe à Ilford, au nord-est de la capitale britannique. La même année, il rencontre le jeune François S., « cadre dans la finance ». C’est ce dernier qui l’hébergera à côté de Paris, avant de le dénoncer le 20 novembre. Quelques années plus tard, il devient père de deux garçons, l’un né en 2004, l’autre en 2006. Mais il divorce et rencontre une nouvelle femme.

>> A lire – Abdelhakim Dekhar, un homme secret, « givré » et dangereux

Condamné, il décide de repartir en France. Mais son histoire houleuse avec son ex-femme le rattrape. Le 17 janvier 2013, Abdelhakim Dekhar est condamné pour « coups et blessures » par le tribunal de St Albans, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Londres. Il est donc contraint de porter un bracelet électronique, à effectuer des travaux d’intérêt général et à être soumis à un ‘couvre feu’ pendant six mois, soit jusqu’au 16 juillet 2013. La justice britannique lui a également interdit d’approcher son ancienne compagne et ses deux garçons.

Dekhar a fait appel de sa condamnation mais a perdu le 14 octobre. Il a donc été condamné à payer 400 livres, soit 480 euros, de frais de justice. « Le rejet de son appel, le 16 octobre et, du coup, le caractère définitif de sa condamnation pour violences conjugales, peuvent expliquer sa décision de rester en France », écrit Libération. Par ailleurs, selon les informations d’Europe 1, Abdelhakim Dekhar s’est fait licencier cet été pour accès de colère et violence. L’homme aimait à se présenter comme ingénieur hydraulique alors qu’il faisait les ménages.

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PROFIL – Un homme discret, « givré et dangereux

TEMOIGNAGE – « Un mec complètement déjanté »

RECIT – Comment la police retrouvé Dekhar

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Source : Europe1

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