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Dengue de type 2 : « une évolution normale pour une épidémie »

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Au 11 juin, 69 cas autochtones de dengue de type 2 ont été diagnostiqués sur Tahiti, Moorea, Bora Bora et Nuku Hiva. Si les chiffres ont particulièrement augmenté la semaine dernière, cette évolution est « normale » pour une épidémie de la sorte. Une épidémie qui ne peut plus être enrayée mais simplement maîtrisée.

Le dernier bulletin de veille sanitaire fait un point complet sur l’épidémie des différentes dengues présentes sur le fenua. Si l’épidémie de dengue de type 2 fait particulièrement parler d’elle puisque récente et absente de la Polynésie depuis 20 ans, la dengue de type 1 ne s’arrête pas pour autant de faire des victimes. Ainsi depuis le mois de février, pas moins de 208 cas ont été diagnostiqués dont 12 nécessitants une hospitalisation. Une augmentation due à la recherche plus fréquente des symptômes de la dengue, comme l’explique le responsable du bureau de veille sanitaire, le docteur Marine Giard.

Du côté de la dengue de type 2, 69 cas autochtones et 2 cas importés ont été diagnostiqués depuis le début de l’épidémie en avril dernier. « On observe une augmentation nette en semaine 23 (du 3 au 9 juin) » indique le Dr Marine Giard. Pas de cas sévères à déplorer et des malades âgés de moins de 20 ans pour la plupart. « Il existe également un nombre non négligeable de personnes asymptomatiques », explique la responsable du bureau de veille sanitaire, avant de tempérer « c’est une évolution normale pour une épidémie ».

L’ensemble de Tahiti est en phase d’épidémie avec des cas détectés aussi à la presqu’île. Pour autant la côte Est est un peu plus épargnée. Les îles de Bora Bora, Nuku Hiva et Moorea sont elles en phase d’alerte avec deux cas chacune. Un nouveau cas à Moorea est en cours d’analyses.

Les pulvérisations d’insecticides vont se poursuivre sur les nouveaux foyers infectés. Simplement pour maîtriser l’épidémie, puisque les services sanitaires le savent, elle ne pourra pas être enrayée.

Le Dr Giard insiste sur l’importance de la destruction toutes les semaines des gîtes larvaires afin de limiter l’ampleur de l’épidémie. Les autorités de santé ont d’ailleurs annoncé une de nouvelles pulvérisations d’insecticide sur la route du Belvédère à Pirae, ce vendredi 14 juin et mardi 18 juin.

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