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Des animateurs pour valoriser les quartiers

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Vingt stagiaires ont intégré la semaine dernière une classe de préparation au brevet d’animateur de quartier. Pilotée par l’UPJ, cette formation en alternance vise à leur apprendre à monter des projets qui auront une portée socio-éducatives.

Après six ans d’absence, l’Union pour la jeunesse (UPJ) relance cette année la formation au Brevet polynésien d’animateur, avec option animateur de quartier (BPAAQ). Vingt candidats ont été sélectionnés pour y participer, tous titulaires du BAFA ou ayant déjà une expérience professionnelle dans l’animation. Pendant huit mois, ils découvriront les rudiments de l’organisation des projets socio-éducatifs. Leur formation comprend des cours de communication, de secourisme ou encore de techniques d’animation, mais également 680 heures de travail sur le terrain. Pour Sylvain Pauwels, le directeur de l’UPJ, l’objectif est d’apprendre aux futurs animateurs à proposer des activités qui permettent « d’éduquer les enfants au travers d’objectifs qu’on s’est fixé au préalable ».

A l’obtention de leur diplôme, en mai prochain, les animateurs tenteront de trouver un emploi au sein des communes ou dans le milieu associatif. La plupart des candidats souhaitent travailleur dans leur quartier d’origine, celui qu’ils connaissent et affectionnent. C’est le cas de Christma Tunutu, originaire de Tepahehe à Outumaoro sur la commune de Punaauia. Ancien animateur en activité périscolaire, il souhaite aujourd’hui s’investir pour changer l’image de son quartier.

En intégrant cette formation, les stagiaires ont tous signé des CAE d’un an. L’indemnisation de leurs formateurs, chiffrée à 6 millions de Fcfp, est financée à part égale par le ministère de la Jeunesse et des Sports et par l’Etat au travers du Contrat de ville. Pour l’heure, 56 animateurs sont titulaires du BPAAQ en Polynésie. Une quarantaine d’entre eux seulement travaille dans l’animation.

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