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Deux ans ferme demandés en appel contre Rere Puputauki

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L’ancien chef du GIP, Rere Puputauki, était de retour au tribunal, jeudi après-midi, devant la cour d’appel de Papeete pour des faits d’« abus de confiance » dans l’affaire de la SCI Romana. En première instance, Rere Puputauki avait été condamné à deux ans de prison et une interdiction d’exercer une profession de chef d’entreprise ou de promoteur immobilier. L’avocat général a demandé la confirmation de la peine de prison et une interdiction de gérer ou diriger une société pendant trois ans.

La cour d’appel de Papeete a jugé jeudi après-midi l’ancien chef du GIP, Rere Puputauki, pour avoir utilisé à des fins personnelles les fonds versés par les membres de la SCI Romana pour un projet immobilier à Fariipiti en 2005. Il s’agissait principalement de membres ou de proche du GIP. Ce sont en tout plus de 17 millions de Fcfp qui ont servi à régler des notes de restaurants, des voyages au Chili ou qui ont bénéficié aux proches de Rere Puputauki. Au total, le dossier comptait une trentaine de personnes abusées pour seulement deux se portant partie civile. En premier instance, Rere Puputauki avait été condamné à deux ans de prison et une interdiction d’exercer la profession de chef d’entreprise ou de promoteur immobilier. Condamnation dont l’ancien chef du GIP a fait appel contestant les faits qui lui sont reprochés.

L’avocat de Rere Puputauki demande la relaxe

Jeudi après-midi, à l’audience, Rere Puputauki a tenté d’expliquer s’être servi sur le compte de la SCI pour inviter des investisseurs à déjeuner, faire des voyages de repérage pour des matériaux moins chers au Chili ou encore pour acheter des terrains pour le projet. Explications pour lesquelles il n’a pu fournir aucun justificatif. « Aujourd’hui vous pouvez dire ce que vous voulez, mais vous ne pouvez justifier de rien », a commenté le président de la cour.

L’avocat de Rere Puputauki, Me Vincent Dubois, a demandé la relaxe de son client. Il a indiqué que le projet de la SCI Romana avait été racheté par une SARL et était en passe d’être réalisé, ce qui permettrait le remboursement des victimes. D’ailleurs pour l’avocat : « il n’y a pas d’abus de confiance, puisqu’il n’y a pas de victimes ».

L’avocat général, José Thorel, a demandé la confirmation de la peine de deux ans de prison ferme et d’une interdiction de gérer ou diriger une société pendant trois ans. Le délibéré sera rendu le 27 septembre prochain.

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2 Commentaires

  1. rectification
    31 août 2018 à 10h02 — Répondre

    Le GIP n’existe plus messsieurs dames les journalistes . Depuis le passage du TAUI au gouvernement que ça a changé

    • 31 août 2018 à 10h58 — Répondre

      Bonjour, effectivement et c’est pour cela qu’il est indiqué « l’ancien chef du GIP » dans notre article. Bien cdlt.

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