ACTUS LOCALESFAITS DIVERS

Deux greffeuses arrêtées avec 900 perles dans des soutiens-gorges

Perles 7
Perles 6
Perles 5
Perles 4
Perles 3
Perles 2
Perles 1

Deux greffeuses chinoises ont été arrêtés par la douane et la Police aux frontières à l’aéroport de Tahiti-Faa’a avec pas moins de 907 perles et 27 keishis dissimulés dans des soutiens-gorges ! Elles tentaient de regagner leur pays d’origine, via le Japon, avec les perles volées dans la ferme qui les employait.

Dans un communiqué commun, les directions des douanes et de la police aux frontières ont annoncé lundi la saisie de près de 900 perles volées dans une ferme perlière polynésienne. Le 31 décembre 2018, peu avant minuit, les agents de la brigade des douanes de Faa’a ont procédé au contrôle de deux employées d’une ferme perlière de nationalité chinoise, regagnant leur pays d’origine via le Japon. Ces personnes exerçaient la profession de greffeuse d’huitres perlières.

A la suite d’un signalement précis de la direction de la police aux frontières (PAF), les agents ont procédé à une fouille minutieuse des deux ressortissantes chinoises. Les sous-vêtements de la première personne renfermaient 561 perles et 27 keishis. La seconde personne transportait par le même procédé de dissimulation 346 perles. Les marchandises de fraude, constituées de perles de grandes qualités et de très haute valeur, ont été saisies. Elle seront prochainement estimées par un expert. Les deux greffeuses avaient en fait volé les perles à la ferme perlière qui les employait.

La douane rappelle que le commerce des perles est strictement encadré en Polynésie française. Une plainte pour vol ayant été déposée par le propriétaire, une dénonciation des faits au Parquet est en cours.

Article précedent

Le couple de la Presqu’île fabriquait l’Ice à partir de médicaments

Article suivant

Recette du 21/01/2019 : Salsa de mangue aux crevettes

1 Commentaire

  1. Teiva Hoki
    22 janvier 2019 à 9h42 — Répondre

    Si déjà elles n’étaient pas payées une misère, si d’autre part elles n’étaient pas exploitées comme des esclaves (10 à 12 heures de travail par jour le samedi compris et parfois même le dimanche), il n’y aurait certainement pas ce genre de vol… C’est dommage qu’elles n’aient pas réussi leur coup… Cela aurait été bien fait pour la gueule de ces perliculteurs profiteurs… C’est pour cela que de nombreux perliculteurs polynésiens ne veulent pas prendre des greffeurs polynésiens, même qui sortent de l’école de greffe de Rangiroa, car une exploitation comme ça, les Polynésiens n’accepteraient pas. Et l’Inspection du travail ou les syndicats de travailleurs devraient se déplacer un peu plus souvent, et discrètement dans les îles perlicoles au lieu de toujours faire chier les entreprises de Papeete !!! Le SEFI avait proposé de donner une formation sur le droit du travail aux greffeurs étrangers qui arrivaient pour la première fois ne Polynésie !!! Tollé des Perliculteurs locaux qui ont rués des quatre fers pour empêcher ça !!!

Répondre à Teiva Hoki Annuler la réponse.

PARTAGER

Deux greffeuses arrêtées avec 900 perles dans des soutiens-gorges