ACTUS LOCALESJUSTICE Deux premières gardes à vue au SG de l’assemblée Antoine Samoyeau 2016-07-27 27 Juil 2016 Antoine Samoyeau © Cédric Valax C’est une information Radio 1. En fin de semaine dernière, deux des quatre « chargés d’études » du secrétariat général (SG) de l’assemblée ont été placés en garde à vue pendant quelques heures à la brigade financière de la Direction de la sécurité publique (DSP). Des auditions menées dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte en février dernier pour des soupçons de « détournement de fonds publics » sur l’embauche des quatre employés de l’institution réputés proches du Tahoeraa. L’enquête sur les mystérieux chargés d’études de l’assemblée se poursuit. Après la perquisition menée en mars dernier dans les locaux de l’assemblée et dans le bureau de son président Marcel Tuihani, les policiers de la brigade financière de la DSP ont procédé à deux premières auditions sous le régime de la garde à vue en fin de semaine dernière. Ranitea Amaru et Fabien Dubois, deux chargés d’études du secrétariat général de l’assemblée, ont été entendus pendant quelques heures par les enquêteurs avant d’être remis en liberté. Les deux autres employés visés par l’enquête, Liza Chan et l’ancienne ministre du gouvernement Flosse, Manolita Ly, doivent également être convoqués dans les jours à venir. A partir des données collectées lors de la perquisition à l’assemblée, les enquêteurs cherchent à savoir si les quatre employés ont travaillé pour le compte de l’institution, comme le prévoit leur contrat, ou s’ils ont en réalité été recrutés pour le compte du Tahoeraa. Ce sont les déclarations de l’élue RMA, Nicole Bouteau, en pleine séance à l’assemblée qui ont conduit à l’ouverture de cette enquête préliminaire en février dernier. Quelques semaines plus tôt, l’élue avait interrogé Marcel Tuihani sur les missions dévolues aux quatre chargés d’études rémunérés sur un budget annuel de 39 millions de Fcfp et censés oeuvrer pour le compte de l’assemblée. Nicole Bouteau s’étonnait notamment de la présence de ces quatre employés de l’institution « aux réunions du groupe Tahoeraa ». Après la perquisition de mars dernier, le président de l’assemblée, Marcel Tuihani, avait défendu sur Radio 1 la réalité du travail « pour l’assemblée de la Polynésie française » des quatre chargés d’études, reconnaissant qu’ils pouvaient parfois être « mis à la disposition des élus et des groupes politiques ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)