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Deux voiliers secourus dans une météo difficile

Le JRCC Tahiti a procédé lundi à deux sauvetages de voiliers partis de Fakarava et Tahiti malgré les conditions de mer difficiles de ces derniers jours.

Lundi, le centre de secours en mer JRCC Tahiti a coordonné le sauvetage de deux voiliers paris en mer malgré la vigilance jaune pour fortes houles et vents violents. A 7h48, le JRCC a reçu l’alerte d’une balise de détresse d’un voilier parti la veille de Fakarava à destination de Tahiti. Le Guardian a immédiatement été envoyé sur place pour prendre contact avec le voilier dont les deux membres d’équipage voulaient être évacués en raison des conditions de mer et des avaries subies par leur navire.

L’hélicoptère Dauphin a alors été envoyé sur zone pour hélitreuiller les deux occupants du voilier. Choqués et fatigués, les deux marins ont été transportés vers l’hôpital de Taaone.

Un voilier en détresse au large de Tahiti

En parallèle, vers 10h45 au large de Tahiti, un autre voilier avec deux personnes à son bord a lancé un appel de détresse, tout aussi désemparé en raison des conditions météorologiques difficiles. Parti le matin même vers 7 heures de Taina, le voilier avait tenté en vain de rebrousser chemin avant de contacter les secours. C’est la vedette de la fédération d’entraide polynésienne de secours en mer (FEPSM) de Vaitupa qui a rejoint, puis escorté, le voilier jusqu’à son port d’attache.

Le JRCC Tahiti rappelle dans un communiqué que la consultation des bulletins météo « aurait sans doute permis à ces deux voiliers d’éviter ces situations délicates, qui ont par ailleurs nécessité l’engagement de moyens lourds de sauvetage ».

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1 Commentaire

  1. 5 septembre 2018 à 5h46 — Répondre

    « la consultation des bulletins météo « aurait sans doute permis à ces deux voiliers d’éviter ces situations délicates, qui ont par ailleurs nécessité l’engagement de moyens lourds de sauvetage ». Et oui mais il y a toujours des plus malins qui se dispensent de tenir compte des avertissements, et naturellement des moyens de la Marine sont mis en œuvre ainsi que ceux de la FEPSM, et tout ça c’est pas gratuit, qui paye ?

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