ACTUS LOCALESPOLITIQUE

Disparition de Jacques Chirac : « en très peu de temps ils ont fait péter plein de bombes » – Tony Géros

© Cédric Valax

Le vice-président du Tavini huiraatira Tony Géros ne cache pas que la seule évocation du nom de l’ancien président de la République Jacques Chirac, lui rappelle « beaucoup de mauvais souvenirs » notamment la reprise des essais nucléaires et ses conséquences.   

Le vice-président du Tavini Tony Géros garde en mémoire que l’ancien président de la République Jacques Chirac a été celui qui « en très peu de temps ils ont fait péter plein de bombes » raison pour laquelle il garde « beaucoup de mauvais souvenirs », affirme-t-il tels que les débordements ou encore les émeutes.

La seule évocation de Jacques Chirac, dit-il, le replonge en 1995, lorsqu’à peine élu à la Présidence Jacques Chirac avait annoncé la reprise des essais nucléaires,  « alors même que son prédécesseur, Mitterrand y avait mis fin trois ans plus tôt ».

Tony Géros affirme que ce sont les associations de protection de l’environnement du Japon qui les ont prévenus de la reprise des essais nucléaires en Polynésie. « Même si on essaie d’oublier, ces séquelles reviennent à la surface »

Article précedent

"Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus 3", première représentation jeudi

Article suivant

Disparition de Jacques Chirac : « Il y a des contrastes dans un bilan » - Dominique Sorain

3 Commentaires

  1. 26 septembre 2019 à 15h56 — Répondre

    Le Tavini oublie facilement que Mr François Mitterrand se sachant condamné et que seul Jacques Chirac était appelé à lui succéder, a décidé de stopper les essais pour faire ce « cadeau » empoisonné à Jacques Chirac. Mitterrand savait pertinemment que les essais devaient être obligatoirement achevés et que le futur Président était dans l’obligation de les reprendre, il s’en est lavé les mains, son inimitié envers Chirac était vraiment l’occasion de lui envoyer « la patate chaude », machiavélique.

  2. Cincinnatus
    27 septembre 2019 à 9h03 — Répondre

    Bien d’accord avec toi, Chaval. Sous l’ère Mitterrand, il y a eu 98 essais nucléaires. Sa décision d’arrêter les essais était aberrante, sachant que l’armée était sur le point de finaliser son programme d’essais par simulation, et qu’elle avait encore besoin de quelques tirs pour y parvenir. Mitterrand a voulu se donner le beau rôle, et laisser son successeur dans la m…
    Chirac n’a pas eu d’autre choix que de relancer les tests, une dernière fois. Il avait annoncé 8 tirs, il y en a eu 6. Je trouve dommage qu’ici, on associe Chirac aux essais, alors que c’est le président qui en fait le moins (et sous-terrains uniquement), qui y a VRAIMENT mis fin, et qui a reconnu le devoir d’indemnisation envers la Polynésie. Il y a d’autres raisons de le critiquer (financement du RPR via la PF?). Mais bon, il aimait la Polynésie et les polynésiens, je peux en témoigner.

  3. SHIROABE Edwin
    30 septembre 2019 à 13h58 — Répondre

    Chirac avait le choix c’est de tester cette bombe en france puisque c’est sous terrain donc pas de risque

Répondre à Chaval Annuler la réponse.

PARTAGER

Disparition de Jacques Chirac : « en très peu de temps ils ont fait péter plein de bombes » – Tony Géros