ACTUS LOCALESENVIRONNEMENT

Eco-geste bien ordonné commence par soi même

© CESC

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Après une matinée de sensibilisation au réchauffement climatique lundi, une quarantaine d’élèves et d’étudiants se sont réunis au Conseil économique, social et culturel (CESC) dans l’après-midi. Le but était de travailler sur trois grands thèmes : anticiper, préserver et innover. Répartis en groupes, les jeunes pouvaient exprimer leurs opinions et donner leurs solutions. Au terme de la journée, une synthèse a été réalisée. Elle sera remise à la délégation de jeunes Polynésiens de la COY 21. Les éco-gestes au quotidien ressortent largement des discussions.

De 13 à 16 heures, une quarantaine d’élèves et d’étudiants a envahi le CESC. Par groupes, ils ont débattu pour trouver des solutions aux problématiques environnementales. Des personnalités du milieu de l’écologie étaient présentes pour les aider dans leur réflexion. Ainsi les jeunes ont bénéficié de l’éclairage de Winiki Sage, président de la fédération des associations de protections de l’environnement (FAPE), ou encore de Teraiapiti Isabelle du collectif Colibri. Tableaux, post-it éparpillés, les idées ont fusé entre les élèves et étudiants. Mais au final, chaque groupe ne devait retenir que cinq idées. Une tache qui a parfois été difficile, comme l’explique un étudiant de l’Ecole de commerce de Tahiti (ECT).

Les principales recommandations des jeunes éco-citoyens concernent les gestes que chacun doit adopter au quotidien : « consommer local et mettre fin au gaspillage », « trier ces déchets », « favoriser le covoiturage », « respecter les périodes de rahui pour préserver les espèces » et « la réutilisation des eaux usées pour l’arrosage par exemple ». Les jeunes interpellent également le gouvernement sur la réduction de l’utilisation des énergies fossiles au profit du développement des énergies durables. Aussi, pour favoriser l’utilisation de matériel écologique, les étudiants ont fait part de la nécessité de « diminuer les taxes sur ce type de matériel ».

Bien que conscient de la nécessité de mobiliser les jeunes sur ces problématiques, certains s’interrogent pourtant sur la finalité. « Va-t-on être écoutés des politiques », c’est la question posée par Hiona Estienne, élève du Lycée hôtelier.

Il faudra maintenant patienter jusqu’au 10 décembre prochain pour savoir si la voix des jeunes Polynésiens a porté jusqu’aux grands de ce monde.

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1 Commentaire

  1. Pitate
    24 novembre 2015 à 11h45 — Répondre

    Les politiques écoutent avec beaucoup d’égard les propos des jeunes,
    cependant, il y a le problème du tourbillon d’influence dans lequel ils acceptent de se faire prendre pour avoir eux même plus d’influence, et c’est là le piège et le problème à la façon Don Quichotte.
    Il faut des politiciens qui n’oublient pas des convictions qui doivent être bien sûr d’intérêt général, mais qui ont aussi le courage de les affirmer sans se faire « décimer » dans un paysage ou le Juste est souvent affaibli.
    Il faut trouver la recette pour que le Juste soit le plus fort : courage, force de conviction, compétences réelles, humilité à recevoir les bonnes idées, , quand elles sont censées, des acteurs économiques souvent mieux placés, et bonne communication même avec les « loups »…
    Et pour ce qui est justement des énergies renouvelables, c’est là qu’il faut vraiment savoir si ce qu’on défend, se sont aussi les acteurs économiques créateurs de richesses qui créent les énergies renouvelables les plus respectueuses de la natures, et les plus adaptés comme l’énergie solaire, ou si on défend le « phagocyte » influent qui menace en cachette de les « exterminer » ou les « abattre » pour défendre leurs propres intérêts, qui ne sont pas nécessairement les meilleurs et même dangereux pour l’économie qui s’asphyxie alors…

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