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Economie bleue : Rohfritsch porte voix de la Polynésie en Europe.

Après avoir participé aux XIéme assises de l’économie et de la mer à Marseille mercredi, le ministre de l’Economie bleue, Teva Rohfritsch a été reçu jeudi par la ministre des Outre-mer, Georges Pau-Langevin. L’occasion d’évoquer le développement de nouvelles filières centrées sur la mer. Teva Rohfritsch finira son périple européen par l’assemblée générale de la conférence des régions périphériques maritimes d’Europe en Italie.

Teva Rohfritsch sera, vendredi, à Florence, en Italie, à l’Assemblée générale de la Conférence des Régions Périphériques Maritimes d’Europe (CRPM). 160 régions se sont réunies pour former la CRPM. Elles sont issues de 28 pays et représentent presque 200 millions d’habitants. Ensemble, elles assurent la promotion de leurs intérêts communs auprès des institutions européennes et des États, et coopèrent sur des projets concrets pour valoriser leurs atouts.

Huit Etats membres seront également représentés

« Il est important qu’en tant que Pays et Territoire d’Outre-Mer, associé à l’Union européenne, nous fassions aussi entendre notre voix car nous ne sommes pas suffisamment présents», a martelé le ministre. Dans son esprit, cette conférence pourrait être « une fenêtre d’entrée dans la grande administration européenne » afin que le Pays puisse capter davantage de fonds européens sur des programmes transversaux et pas seulement le Fonds Européen de Développement (FED). Plus largement, que ce soit en Europe ou plus spécifiquement en métropole, Teva Rohfritsch juge que la Polynésie n’est pas assez présente : « Nos amis Antillais le sont beaucoup plus. Tout le travail qui est fait, que ce soit par les membres du gouvernement de la Polynésie française ou par nos parlementaires les députés Maina Sage, Jean-Paul Tuaiva, les dénateurs Lana Tetuanui et Nuihau Laurey, tend à renforcer cette présence car il faut faire entendre notre voix sinon on nous oubliera. Et alors, c’est nous qui subirons ».

Un partenariat étroit avec l’Etat

Jeudi, Teva Rohfritsch a été reçu, durant une heure trente, par George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer. Tous deux ont abordé les principaux dossiers portés par le ministre de la Relance économique ainsi que l’actualité liée à la Dotation Globale d’Autonomie (DGA)  que le gouvernement de Polynésie française souhaite voir maintenue à son niveau actuel. Parmi les nombreux sujets économiques évoqués, figuraient notamment le développement de nouvelles filières centrées sur la mer, ainsi que le financement des entreprises. « Nous souhaitons un partenariat plus étroit avec le gouvernement central, tant sur l’accompagnement, le transfert de savoir-faire et les financements »,a-t-il précisé.

« Il est important que la Polynésie soit plus présente au milieu de l’ensemble des acteurs nationaux qui parlent d’économie maritime. D’autant que la moitié de la Zone Economique Exclusive française est justement en Polynésie », a souligné Teva Rohfritsch de retour de Marseille où il a participé, mardi et mercredi, aux 11e Assises de l’Economie de la Mer. Le ministre y a animé, devant plus de 2 000 personnes, une table ronde sur la croissance bleue aux côté de son homologue québécois et d’Annick Girardin, Secrétaire D’Etat au Développement et à la Francophonie au sein du gouvernement du Premier ministre Manuel Valls. « J’ai évoqué nos problématiques, nos stratégies, et fait état de nos besoins également »,a-t-il indiqué.

De surcroît, il a invité ses interlocuteurs à s’intéresser un peu plus à la Polynésie et à mesurer les possibilités qu’elle offre, ne serait-ce qu’en termes d’énergies renouvelables ou de nouvelles technologies. Ces Assises ont été l’occasion, pendant deux jours, de conférences et de débats de très haut niveau, de dresser le tableau de l’économie de la mer en France, en Europe et dans le monde, afin de préparer l’avenir. Elles ont permis à Teva Rohfritsch, qui était à Marseille, avec le cluster maritime Polynésie, de nouer des contacts prometteurs avec de nombreux responsables, qu’ils soient publics ou privés, issus des secteurs de la recherche, de la construction navale, de la pêche, de la Marine nationale ou encore de l’exploration des ressources marines.

D’après communiqué.

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