© Valentine Bluet

Jeudi après-midi le projet EcoParc a été présenté aux associations et aux acteurs touristiques de la vallée de la Papenoo. Majoritairement opposées à un développement aussi massif de la vallée, les associations et acteurs sont ressortis « rassurés » après près de trois heures de présentation. En effet, la phase 2 comprenant l’hôtel 5 étoiles, le golf et la thalassothérapie ne sont, pour l’instant, plus à l’ordre du jour.

Le maire délégué de Papenoo, l’association Haururu, les prestataires de randonnées pédestres et motorisées et les associations d’agriculteurs de la vallée étaient réunis autour du ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou, et des promoteurs du projet EcoParc, Jean-Claude Teriierooriterai et Dominique Auroy, pour une présentation détaillée du futur développement de la vallée de la Papenoo. Il s’agissait en fait de la première réunion du comité de pilotage du projet. Les principaux opposants au projet étaient donc réunis. La présentation semble avoir été concluante puisque à la sortie les anciens opposants se sont dits « rassurés ». Et c’est particulièrement la mise en standby de la phase 2 du projet qui les a fait changer d’avis, comme l’explique Yves Doudoute de l’association Haururu.

Et pour rassurer un peu plus les « opposants » au projet, le ministre du Tourisme a affirmé que « personne n’était exclu ». Et d’insister sur le fait « qu’il n’était pas question d’imposer un point de vue » et que le projet « n’en était encore qu’au stade de la réflexion ». Jean-Christophe Bouissou explique que toutes les idées seront prises en compte et que le projet se fera en concertation avec la population et les acteurs. Une déclaration qui satisfait les associations qui n’appréciaient que peu d’être accusées de bloquer le développement de la vallée.

La phase 1 du projet comportera un village historique avec le Fare Hape, le centre de loisirs EcoParc, le relais de la Maroto entièrement rénové, un centre de recherche de l’Université de Polynésie et un musée interactif. Les promoteurs comptent sur un rythme de réunion intensif pour démarrer le projet « le plus vite possible ». Et Jean-Claude Teriierooriterai indique que la réalisation de la phase 2 sera « pour la prochaine génération ».