Le quotidien régional, La Montagne, consacre lundi un article à Emélie Walker, originaire de Tahiti, femme gendarme de la brigade motorisée d’Yzeure et seule femme motocycliste d’Auvergne.

Seule femme gendarme motocycliste d’Auvergne et de surcroit originaire de Polynésie, Emélie Walker avait de quoi susciter l’attention. La Montagne, quotidien régional du centre, consacre un long article au parcours de la gendarme. Emélie Walker a quitté Tahiti pour des études de médecine à Montpellier, avant de tout plaquer après un burn-out pour voyager du côté de l’Asie et de l’Australie. De quoi la rapprocher de Tahiti où elle intègre l’administration.

Mais à 31 ans, en février 2013, la jeune femme tente le concours de gendarmerie. Elle intègre donc naturellement en 2014 l’école de gendarmerie de Montluçon et démarre sa carrière en brigade à Saint-Pourçain.

En 2016, un appel à volontaire pour rejoindre la BMO de Bellerive ou d’Yzeure est publié. Un appel que Emélie Walker voit comme « une opportunité » et « un moyen de se démarquer, d’acquérir une technicité et d’évoluer », précise-t-elle à La Montagne. La gendarme a donc suivi un premier stage à l’école de gendarmerie de Fontainebleau, puis un stage intensif de trois mois afin de maîtriser sa moto.

Depuis, Emélie Walker fait donc figure d’exception au sein de la brigade motorisée d’Yzeure. Et si la jeune femme se plait dans sa fonction elle espère faire « de nombreux séjours outre-mer », et certainement en Polynésie.