ACTUS LOCALESCULTURE

En attendant la réouverture, le Musée de Tahiti consolide ses partenariats

Un linteau sculpté devenu le logo du Museum de Cambridge et qui va être prêté pour 18 mois au Musée de Tahiti.

D’abord prévue en septembre, la réouverture de la salle d’exposition permanente devrait avoir lieu à la fin de l’année, espère le musée, touché par les difficultés actuelles du fret. En attendant, l’établissement fignole ses accords de collaboration et surtout de prêt avec d’autres musées : le Musée du quai Branly, le British Museum, mais aussi le Museum d’archéologie de Cambridge, qui s’apprête à faire venir en Polynésie huit pièces rares, dont certaines ont été récoltées par James Cook lors de ses voyages à Tahiti.

A lire aussi : des objets extrêmement rare au Musée de Tahiti et des îles

Les passionnés d’histoire et d’art traditionnel devront prendre leur mal en patience. Le chantier de rénovation de la salle d’exposition permanente du Musée de Tahiti et ses îles touche certes à sa fin, mais les travaux d’aménagement vont eux durer un peu plus longtemps. La faute, entre autres, les difficultés de livraison de matériel qui touchent beaucoup de projets ces derniers mois. Fini donc l’idée de rouvrir la grande salle en septembre : « on espère pouvoir le faire à la fin de l’année » explique la directrice de l’établissement, Miriama Bono. Le chantier a reçu mardi un visiteur de marque : le directeur du Muséum d’archéologie et d’anthropologie de Cambridge, guidé par son homologue tahitienne mais aussi le ministre de la Culture Heremoana Maamaatuaiahutapu, et Pierre-Jean Picard, architecte en charge du projet de reconstruction. Sir Nicholas Thomas avait accepté, voilà déjà plusieurs mois, de participer à ce projet de renaissance du musée de Tahiti en signant un accord de partenariat avec la Polynésie. D’ici la fin de l’année, son établissement, connu pour avoir accumulé de nombreuses pièces rares issues de collections privées, prêtera au musée de la Pointe des pêcheurs, et pour huit mois, huit objets « exceptionnels ». Une bonne nouvelle pour les chercheurs et pour le public polynésien, explique Miriama Bono :


Parmi ces huit pièces qui arriveront en même temps que leur conservateur, d’ici le mois de décembre, de très rares ornements d’oreille sertis de petites perles ramenés de Tahiti par le capitaine Cook. On trouve aussi des éléments de la vie quotidienne, récoltés au fenua lors des voyage du navigateur britannique ou de certains de ses successeurs, comme un maillet à tatouage, un po’o, un tambour, ou un linteau finement sculpté. Des pièces, qui arriveront en même temps que celles déjà promises par le British Museum, au premier rang desquelles figure le fameux costume du deuilleur, qui n’a plus quitté Londres depuis le retour de Cook. Le Musée de Tahiti travaille aussi depuis longtemps avec le Quai Branly, qui doit notamment prêter pour la réouverture un fragment de maro’ura, ceinture mythique des grands chefs polynésiens, qui va rejoindre sa terre natale. Autant de trésors qui pourront être découverte par le public polynésien dans une scénographie rénovée et un espace modernisé :

Article précedent

La police nationale relance l'opération Tranquillité vacances

Article suivant

Tendance Habitat 7/7/22

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

En attendant la réouverture, le Musée de Tahiti consolide ses partenariats