La ministre des Outre-mer a, dès son arrivée vendredi matin de Paris, visité le PC crise mis en place au haussariat, puis a rencontré les sinistrés du  quartier de Te naho à Pira’e avant de se rendre à Mahina. Elle a tenu a mettre en avant la « cohésion sociale » mise en place lors des intempéries de janvier dernier parmi la population.

Après son dépôt de gerbe au monument aux morts vendredi matin, la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, devait se rendre à Mahina pour constater les dégâts provoqués par les intempéries du 21 janvier dernier. Sa visite a finalement été déplacée dans l’après-midi à cause des intempéries. Le tavana de Mahina, Damas Teuira, ainsi que son équipe municipale, avaient tout préparé pour son arrivée. Il voulait surtout montrer à la ministre des Outre-mer le centre de secours, la cellule de crise de la commune et les moyens utilisés lors des dernières intempéries.

Avant de passer à Mahina, la ministre s’est rendue au PC crise mis en place au haussariat. Une visite qui, selon elle, « donne l’occasion d’être sur la réalité des choses ». Ericka Bareigts a salué la « cohésion sociale » de mise au fenua.

Après le PC crise du haussariat, la délégation ministérielle s’est rendue au quartier de Tenaho, où une quinzaine de maisons détruites et 300 personnes sinistrées ont été recensée lors des dernières intempéries. Pour la ministre des Outre-mer, se rendre sur le terrain et aller à la rencontre des sinistrés est aussi une forme de soutien de la part de l’Etat.

Concernant le fonds de secours d’urgence, les 36 millions ont été utilisés. La ministre des Outre-mer a indiqué que le délai de six mois pour les indemnisations relatives aux fonds de secours outre-mer de droit commun devraient être raccourcis. « Derrière les délais, il y a surtout des gens qui attendent », s’est émue la ministre.