Groupe des Pelotons d'Intervention (illustration) © Cédric VALAX

Le 16 octobre 2012 vers 21h50, dans le quartier de la stèle à Faa’a, deux patrouilles composées du Détachement de Surveillance et d’Intervention (DSI) et de la Brigade Territoriale de Faa’a (BTA) sont engagées pour intervenir sur une bagarre.

A l’arrivée des militaires, une foule s’en prend à un homme désigné comme auteur de violences conjugales. Ce dernier à la vue des gendarmes court vers eux brandissant un coupe-coupe et hurlant en langue tahitienne. Les militaires font usage de gaz lacrymogène. L’agresseur prend la fuite. Des renforts sont sollicités tandis que la foule s’enfonce dans la servitude.

La patrouille sur place obtient rapidement les renforts du DSI de Punaauia et de la BTA de Faa’a. Les militaires prennent contact avec la foule dans la servitude Fatauira et aperçoivent un autre homme qui tape sur des tôles et qui semble très excité. Ils procèdent à l’interpellation pour ivresse publique et manifeste de ce dernier.

Ce dernier se rebelle et tente de résister à son interpellation. La foule invective les gendarmes. Les militaires font usage de lacrymogène pour se désengager sous le signe de l’urgence. Le trouble à l’ordre public cesse. Aucune conséquence corporelle ou matérielle n’est à déplorer.

Un dispositif mixte de 45 militaires et de policiers municipaux est rassemblé immédiatement en réserve d’intervention à la BTA de Faa’a. Le quartier ayant recouvré le calme, le dispositif d’intervention est levé à minuit. Une opération d’interpellation domiciliaire est mise en œuvre le 17 octobre 2012 à 6 heures, engageant le Groupe des Pelotons d’Intervention (GPI) et 50 personnels de l’Escadron de Gendarmerie Mobile (EGM) intervention, de la compagnie des îles du vent et de la police municipale de Faa’a

Cette opération conduit à l’interpellation de l’homme auteur des menaces. Lors de l’intervention, un homme présent invective les gendarmes et se montre agressif. Invité à se calmer il n’obtempère pas. Il est procédé à son interpellation pour rébellion. La perquisition effectuée au domicile de l’auteur des menaces permet la découverte de l’arme utilisée la veille .

Source : communiqué de la gendarmerie