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Fausse alerte terroriste à Paris: l'État va se constituer partie civile

Paris (AFP) – Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé lundi que l’État allait se constituer partie civile afin « d’obtenir réparation » après la fausse alerte ayant provoqué samedi à Paris une vaste opération antiterroriste.

Dans un communiqué, le ministre « annonce que l’État se constituera partie civile pour obtenir réparation du préjudice subi suite à la fausse alerte attentat » de samedi. 

« Alors que la France est confrontée à une menace terroriste très élevée, il n’est pas tolérable que les auteurs de ces actes (…) sèment l’inquiétude dans la population et mobilisent en vain d’importants moyens de sécurité et de secours », affirme-t-il. 

Il « rappelle que détourner de leur mission les femmes et hommes qui sont garants de notre sécurité et de notre protection, c’est prendre un risque inadmissible au regard du risque d’actions violentes qu’ils sont en charge de prévenir, et de leur capacité à porter secours ». 

M. Cazeneuve précise avoir demandé une « évaluation du préjudice financier lié à cette fausse alerte ». « Rien ne justifie que les contribuables soient redevables d’une dépense inutile des deniers publics », assène-t-il également.

Un adolescent de 16 ans, soupçonné d’être à l’origine de cette fausse alerte, a été arrêté lundi et placé en garde à vue, a appris l’AFP de sources proches de l’enquête.

Un appel à la police, à 15H39 samedi, donnant l’alerte sur une possible prise d’otages en cours à l’église Saint-Leu, située dans le quartier des Halles, en plein centre de Paris, avait déclenché une importante opération de police.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, le 16 septembre 2016 à Chantonnay (Vendée). © AFP

© AFP/Archives DAMIEN MEYER
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le 16 septembre 2016 à Chantonnay (Vendée)

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